Bétail
- Nom masculin singulier
Définition
- ensemble d'animaux d'élevage de ferme
Expressions autour de ce mot
- traiter comme du bétail : traiter sans humanité, avec brutalité
"bétail" dans l'encyclopédie
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MASSAÏ
- Écrit par Jacques MAQUET
- 7 367 mots
- 5 médias
Les Massaï croient que Dieu leur ayant donné tout le bétail de la terre, ils ont seuls le droit d'en posséder. Aussi la principale occupation des hommes jeunes était-elle, jadis, la guerre afin de se procurer le bétail supplémentaire. Les troupeaux sont marqués au fer rouge d'un signe qui indique le clan du propriétaire. Leur soin est confié aux jeunes garçons et aux vieillards.
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KARAMOJONG
- Écrit par Roger MEUNIER
- 2 635 mots
On a pu parler, à propos des Karamojong, d'une véritable « civilisation du bétail ». Il apparaît, en effet, que l'importance de celui-ci déborde largement le simple cadre économique. Le bétail est le moteur de la vie sociale ; il est à l'origine d'un riche vocabulaire et il inspire poèmes et chansons. L'organisation sociale repose sur la filiation paternelle.
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TESO
- Écrit par Roger MEUNIER
- 3 098 mots
Le bétail, consommé sous forme de viande et de produits laitiers, est également élevé pour la vente. L'unité sociale de base est constituée par la famille étendue patrilinéaire. La résidence est patrilocale ; le mariage implique le versement d'une importante compensation matrimoniale, de l'ordre de vingt-cinq à trente têtes de bétail ; la polygynie est pratiquée.
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TURKANA
- Écrit par Roger MEUNIER
- 3 211 mots
La transhumance est pratiquée ainsi que la castration du bétail. La trypanosomiase et les épidémies sont rares, la sécheresse constitue le grand ennemi des troupeaux. À proximité des cours d'eau, les femmes cultivent des jardins qui fournissent un appoint alimentaire. Les activités de cueillette sont développées. L'habitat est dispersé ; l'enclos familial, entouré de palissades, enferme les cases des différents membres d'une famille étendue et des kraal pour le bétail.
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AGNEAU SYMBOLISME DE L'
- Écrit par Jacques PONS
- 4 748 mots
Dans une société primitive, où la monnaie était quasi inexistante, la remise aux autorités d'une tête de bétail est une véritable amende « pécuniaire » (comme en témoigne le doublet latin pecu-dem, « le petit bétail », et pecu-niam, « la monnaie »). L'égorgement et la consommation de la bête remise sont devenus de plus en plus rituels : une liturgie du sacrifice, essentiellement symbolique, a accompagné la perception de ces offrandes expiatoires.