Bétyle
- Nom masculin singulier
Définition
- en religion, pierre levée symbolisant Dieu dans les civilisations antiques du Moyen-Orient
"bétyle" dans l'encyclopédie
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CYBÈLE
- Écrit par Catherine SALLES
- 5 862 mots
Une délégation officielle se rendit à Pessinonte et rapporta le bétyle noir, qui fut solennellement accueilli à Ostie par le « citoyen le plus vertueux » de Rome, P. Scipion Nasica, et par les matrones (parmi elles, Claudia Quinta, dont, ultérieurement, la légende embellit le rôle : sa chasteté fut prouvée par une intervention miraculeuse de la déesse).
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NABATÉENS
- Écrit par Laïla NEHMÉ
- 37 254 mots
- 5 médias
Les tombeaux étaient placés sous la protection d’une ou plusieurs divinités nabatéennes, soit par l’ajout d’une formule de malédiction dans le texte juridique gravé sur la façade, soit par la présence d’un bétyle taillé à proximité immédiate. Le texte de l’un des tombeaux de Hégra dit ainsi : « Et que Dûsharâ, le dieu de notre seigneur et tous les dieux maudissent quiconque fera sortir cette Wushûh [la défunte] de cette niche funéraire pour l’éternité.
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TERRE SYMBOLISME DE LA
- Écrit par Gilbert DURAND
- 21 416 mots
- 1 média
Aux rêveries de la fondation, de la construction s'allient tous les symbolismes si riches de la « pierre d'angle », de la « pierre vive » qui vont du symbole bétyle, ou de l'omphalos (cf. la pierre noire de Cybèle) au symbolisme amplifié que constitue le temple (beith-el, « maison de Dieu », temple, qui a donné bétyle) et la simple maison. Si la bonhomie bachelardienne n'a guère insisté sur la symbolique des constructeurs du temple, chère à la tradition maçonnique (cf.
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PÉTRA
- Écrit par Laïla NEHMÉ
- 45 155 mots
- 6 médias
Accessible par deux voies processionnelles, l'une partant du théâtre et l'autre du wadi Farasah, il se présente comme une plate-forme de 6,25 m sur 14,40 m, entourée de banquettes, sur le côté ouest de laquelle se dressent un autel de sacrifice et un mōtab, terme nabatéen qui désigne le trône sur lequel était posé le bétyle de la divinité lors des cérémonies.
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PHRYGIE
- Écrit par André LARONDE
- 10 663 mots
Si le pin était l'arbre d'Attis, Cybèle était adorée originellement sous la forme d'un bétyle, conservé à Pessinonte ; elle siégeait sur les montagnes, comme l'Ida ou le Sipyle, où des trônes lui étaient taillés (d'où son nom Agdistis, « celle du rocher »). Ses sanctuaires rupestres, aux façades richement travaillées (vie siècle av. J.-C.), ont souvent été pris pour des tombeaux : la déesse y apparaît entourée de musiciens, de fauves.