Baal
Issu de la forme : baal
- Nom masculin singulier
Définition
- terme sémitique signifiant " Seigneur ", appliqué à nombre de divinités patronnes des cités
"baal" dans l'encyclopédie
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BAAL
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 4 684 mots
Dans la langue ougaritique et dans l'hébreu de l'Ancien Testament, Baal était désigné comme dieu de la tempête sous le titre de « Celui qui chevauche les nuages ». En phénicien, on l'appelait Baal Shamen (en araméen, Baal Shamin), dieu des Cieux. La nature et les fonctions de Baal nous sont connues surtout par un certain nombre de tablettes découvertes depuis 1929 à Ugarit (l'actuelle Ras Shamra), en Syrie du Nord, et datant du milieu du ~ IIe millénaire.
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BAAL SHEM TOV, FONDATEUR DU HASSIDISME
- Écrit par Gérard NAHON
- 1 195 mots
Israël ben Éliézer, dit le Baal Shem Tov (maître du Nom divin), orphelin pauvre des Carpates, oppose la piété et la charité au judaïsme talmudique fondé sur l'étude. Une relation charismatique s'établit bientôt entre lui et son entourage, et son ascendant éclipse l'autorité du rabbin. Le ḥassid, ou dévot, se rapproche de Dieu par la ferveur des actes et des pensées grâce à un maître librement choisi, le ṣadiq, ou juste : il accède ainsi à une joie profonde et à la devequt, ou communion avec Dieu.
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BAAL SHEM TOV ISRAËL BEN ÉLIÉZER dit LE (1700 env.-1760)
- Écrit par Gérard NAHON
- 5 095 mots
L'application hébraïque de Baal Shem Tov (Ba‘al Šem Tov : maître du Nom [divin] ou maître du Bon Nom [divin] ; abrégé en Bešt) désignait au xviie siècle, chez les juifs d'Europe centrale un thaumaturge en état d'effectuer des guérisons par l'usage magique du Nom divin qu'il connaissait par grâce spéciale. Elle désigne aujourd'hui un maître spirituel dont la vie émerge mal de la légende et auquel est attribuée la fondation du dernier courant mystique majeur du judaïsme, le hassidisme (de l'hébreu ḥasid : pieux).
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BÉELZÉBUL ou BELZÉBUTH
- Écrit par André PAUL
- 1 732 mots
Dans le IIe Livre des Rois (i, 2), il est fait mention de « Baal Zebub, dieu d'Eqrôn ». Littéralement, la formule signifie « maître (Baal) des mouches », acception que le grec des Septante a adoptée en traduisant par Baal-myia, « Baal-mouche ». Les textes rabbiniques parlent d'un « Seigneur du fumier », évoquant par là le sacrifice offert aux idoles (le verbe zabal est employé dans le sens d'« enfumer »).
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OUGARIT ou UGARIT
- Écrit par René LARGEMENT et Marguerite YON
- 32 693 mots
- 3 médias
Son adversaire est Baal, appelé aussi Aliyan Baal, prince de la Terre et chevaucheur des nuées. Son associée, la déesse Anat, est vierge, aussi est-elle appelée sœur et vraie fiancée de Baal et non pas son épouse ; elle est la belle-mère des peuples et donne à Baal de nombreux enfants. La tension entre Baal et Yam naît de leur cohabitation, car Baal n'a pas de maison.