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Babil

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. lallation des nourrissons
  2. bavardage futile

"babil" dans l'encyclopédie

  • BABILÉE JEAN (1923-2014)

    • Écrit par Agnès IZRINE
    • 5 415 mots
    • 1 média

    Danseur étoile, chorégraphe et acteur français, Jean Babilée est entré dans la légende en 1946 avec son interprétation du ballet Le Jeune Homme et la Mort (chorégraphie de Roland Petit sur un livret de Jean Cocteau). Enfant terrible de la danse classique, insaisissable et capable de performances époustouflantes (Colette l’appelait « le garçon qui vole »), il a échappé à toutes les règles et à toutes les normes de la danse.

  • NOVARINA VALÈRE (1947- )

    • Écrit par David LESCOT
    • 6 424 mots
    • 2 médias

    Le propos se fait parfois discrètement, abstraitement, politique, comme dans Le Babil des classes dangereuses (1978), où la parole de ceux qu'il s'agit de faire taire finit par tout engloutir. La Lutte des morts (1979) met en scène un gouffre où bouillonnent les langues mortes. Le Drame de la vie offre l'image d'une Création rivalisant avec celle de la Genèse et qui multiplie à l'infini le geste de la nomination.

  • SAVITZKAYA EUGÈNE (1955- )

    • Écrit par François POIRIÉ
    • 3 490 mots

    Dans les deux romans qui suivront, La Disparition de maman (1982) et Les morts sentent bon (1984), Savitzkaya accentuera encore davantage cette voix-là, sortie tout droit de la solitude peuplée de l'enfance, en une sorte de soliloque ou de babil. La bouche, qui est au centre de nombreux récits de Savitzkaya, symbolise bien l'ambiguïté de l'enfance, où parler et manger se confondent dans un même mouvement de capture du monde.

  • ZANZOTTO ANDREA (1921-2011)

    • Écrit par Carina MEYER-BOSCHI
    • 5 509 mots

    Il va peu à peu faire converger dans son écriture une multiplicité de langages résiduels, qui vont du babil enfantin ou du calembour à la citation érudite. Une place centrale est accordée à la vocalité du dialecte, seul à même de mimer sinon de rétablir le rapport authentique de l'être au monde. Laissant derrière lui toute nostalgie « provincialiste », la poésie se fait errance, passage continu des frontières.

  • GADDIS WILLIAM (1922-1998)

    • Écrit par Pierre-Yves PÉTILLON
    • 5 300 mots

    (1975), à travers l'histoire d'un adolescent (le « junior » du titre), manipulateur de signes qui parvient à se construire un « empire de papier » à Wall Street, est un tissu de « voix flottantes », une bande sonore où Gaddis à la fois capte le babil des voix et évoque leur dégradation entropique. Le livre, sans une seule cheville narrative, est entièrement constitué de dialogues.

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