Baby doll
Définition
- nuisette s'arrêtant en haut des cuisses
"baby doll" dans l'encyclopédie
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KAZAN ELIA (1909-2003)
- Écrit par Christophe MERCIER
- 15 231 mots
- 1 média
Pour Kazan, la femme est un être plus fort, plus lucide, plus responsable, éventuellement capable de tenir tête à plusieurs hommes à la fois (c'est le cas de l'héroïne de Baby Doll). Ce sont leur complexité et leur indécision qui frappent le plus chez les personnages de Kazan, qui, sans être ni totalement bons ni totalement méchants, ne cessent de se faire involontairement du mal.
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WALLACH ELI (1915-2014)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 115 mots
Dans son premier film, Baby Doll (1956), dont le scénario est écrit par Tennessee Williams, il tient, au côté de Carroll Baker, le rôle d’un séducteur prédateur, composition qui lui vaut le B.A.F.T.A. Award (récompense décernée par l’Académie britannique des arts de la télévision et du cinéma) du « nouvel acteur le plus prometteur ». Sa filmographie comprend également : Les Désaxés (The Misfits, 1961), La Conquête de l’Ouest (How the West Was Won, 1962), Lord Jim (1965), Genghis Khan (1965).
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SMITH ELIZABETH dite BESSIE (repères chronologiques)
- Écrit par Pierre BRETON
- 3 378 mots
4 mai 1926 Bessie Smith enregistre Baby Doll, avec Joe Smith (trompette) et Fletcher Henderson (piano). 17 février 1927 Bessie Smith enregistre Back Water Blues, avec James P. Johnson (piano). 2 mars 1927 Bessie Smith enregistre Alexander's Ragtime Band et Muddy Water, avec Joe Smith (cornet), Fletcher Henderson (piano), Charlie Dixon (banjo), Jimmy Harrison (trombone) et Coleman Hawkins (clarinette).
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MALDEN KARL (1912-2009)
- Écrit par Alain GAREL
- 4 220 mots
Après avoir lui-même réalisé un film, Time Limit (La Chute des héros ; 1957), il est de fait amené à quitter le théâtre pour se consacrer au grand écran où il crée quelques inoubliables personnages dans, entre autres, Ruby Gentry (La Furie du désir) de King Vidor (1953), On the Waterfront (Sur les quais) d'Elia Kazan (1954), Baby Doll (1956) du même metteur en scène, Fear Strikes Out (Prisonnier de la peur) de Robert Mulligan (1957), Birdman of Alcatraz (Le Prisonnier d'Alcatraz) de John Frankenheimer (1962), Cheyenne Autumn (Les Cheyennes) de John Ford (1964), The Cincinnati Kid (Le Kid de Cincinnati) de Norman Jewison (1965), Nevada Smith (Nevada Smith) de Henry Hathaway (1966) et Patton (Patton) de Franklin J.
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WILLIAMS TENNESSEE (1911-1983)
- Écrit par Marie-Claire PASQUIER
- 14 041 mots
- 3 médias
Comment se fait-il, en particulier, qu'il continue d'exercer, aujourd'hui encore, une si forte fascination, alors qu'il a pratiqué une forme de théâtre qu'on peut estimer dépassée, voire conventionnelle, en regard des expérimentations new-yorkaises des années 1960 ? Ne peut-on pas dire que cet homme de théâtre a dû en partie sa chance à tous les merveilleux interprètes de cinéma qui ont su donner une présence, un poids d'évidence, une force poétique à un univers qui aurait pu, sinon, paraître artificiel ou naïf, ou trop lourdement chargé de symboles ? Parmi les pièces, ou les films, qui auront le plus certainement assuré son succès, citons Un tramway nommé Désir (A Streetcar Named Desire), qui mettait aux prises Vivien Leigh dans le rôle de Blanche Dubois et Marlon Brando dans celui de Stanley Kowalski son beau-frère ; La Rose tatouée (The Rose Tatoo), où, face à Burt Lancaster, Anna Magnani était une Sicilienne plus vraie que nature ; Baby Doll, écrit directement pour le cinéma, et qui rendit célèbre Carroll Baker dans un rôle de femme-enfant ; La Chatte sur un toit brûlant (Cat on a Hot Tin Roof), qui opposait Elizabeth Taylor à Paul Newman dans une riche plantation du Mississippi ; Soudain l'été dernier (Suddenly Last Summer), où Katherine Hepburn était une sublime mère abusive ; enfin La Nuit de l'iguane (The Night of the Iguana), inséparable dans nos mémoires de la présence troublante d'Ava Gardner et de Richard Burton.