Babylonien
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
- (en langage recherché) relatif à la ville de Babylone
"babylonien" dans l'encyclopédie
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EMPIRE NÉO-BABYLONIEN (repères chronologiques)
- Écrit par Jean-Claude MARGUERON
- 1 422 mots
— 612 La chute de Ninive, sous les coups de la coalition des Mèdes et des Babyloniens de Nabopolassar, marque la fondation de l'empire néo-babylonien, qui se résume à un changement de capitale, Babylone remplaçant Ninive à la tête de l'empire. — 608-— 607 Nabuchodonosor est associé par son père Nabopolassar aux opérations conduites en Urartu. — 605 La prise de Carcémish par Nabuchodonosor fait réintégrer dans l'empire un Levant qui profitait de l'effondrement assyrien pour s'affranchir et que l'Égypte de Néchao rêvait de conquérir.
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CONSTRUCTION DU PREMIER EMPIRE BABYLONIEN (repères chronologiques)
- Écrit par Jean-Claude MARGUERON
- 1 631 mots
— 1750-— 1712 Règne de Samsuiluna qui succède à Hammourabi à la tête de l'empire paléo-babylonien.
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ASSYRO-BABYLONIENNE LITTÉRATURE
- Écrit par René LABAT
- 25 458 mots
Elle a éclaté en deux grands dialectes, l'assyrien et le babylonien, qui, pendant des siècles, avec plus ou moins de fécondité littéraire et non sans de fréquentes interférences, vont évoluer désormais suivant leur propre finalité, l'assyrien plus conservateur et plus raide, le babylonien emporté par un mouvement plus libre et plus vif. Chacun a ainsi, linguistiquement, son histoire, dans laquelle on distingue d'ordinaire une période ancienne, une période moyenne et une période récente.
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ASSYRO-BABYLONIENNE RELIGION
- Écrit par René LARGEMENT
- 23 477 mots
- 5 médias
La religion assyro-babylonienne, pratiquée du début du deuxième millénaire à la chute de Babylone (538), est multiforme. Il existe des différences entre celles d'Assur et de Babylone : les rivalités entre les dieux des deux capitales se traduisent par des particularités culturelles et reflètent les rivalités de leurs souverains. Mais, de plus, chaque cité importante vénère spécialement un dieu propre et modèle son panthéon, son culte et ses mythes en fonction de ce dieu.
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NINURTA
- Écrit par Daniel ARNAUD
- 632 mots
- 2 médias
Dieu de la guerre du panthéon babylonien, Ninurta est fils d'Enlil, le dieu-Souffle de Nippur. Son épouse est Gula, déesse de la médecine. Un cycle de mythes lui était consacré, en sumérien et en babylonien, où il apparaissait comme le champion des dieux, pour lesquels il combattait les monstres. Son culte, particulièrement important dans le sud de la Mésopotamie, à Lagash, où le dieu était connu sous le nom de Ningirsu, gagna l'Assyrie à la fin du ~ IIe millénaire.