Bachotage
- Nom masculin singulier
Définition
- familièrement, fait de bachoter, de préparer fébrilement un examen
"bachotage" dans l'encyclopédie
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EXAMENS ET CONCOURS
- Écrit par Daniel HAMELINE
- 7 125 mots
permet-elle de préjuger des capacités d'un(e) candidat(e) à tenir une classe ? Le système de notation par la moyenne générale et les coefficients, utilisé au baccalauréat, n'offre-t-il pas aux candidats rusés les moyens de faire l'impasse sur les disciplines qui ne les motivent pas ? Comment équilibrer le contrôle continu, dont la pression constante accentue le bachotage, et l'examen final, qui risque de confier au hasard la sanction des études ? Comment prendre en compte, en particulier dans la formation des adultes, les acquis de l'expérience et les valider ? Comment pondérer les écarts subjectifs de notation entre les examinateurs d'une même épreuve, en particulier quand cette dernière est à l'échelle d'une académie, voire de la nation ? À toutes ces questions, comme à bien d'autres, des réponses ont été tentées, jamais totalement satisfaisantes.
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LOT FERDINAND (1866-1952)
- Écrit par Marianne MAHN-LOT
- 6 238 mots
Archiviste-paléographe, Ferdinand Lot ne passa jamais l'agrégation, à laquelle il était violemment opposé, la traitant de bachotage supérieur. Il écrivit en 1906 et 1912 des pamphlets contre l'organisation de l'enseignement supérieur qu'il comparait au sérieux des « séminaires » allemands. Cela lui valut l'inimitié de certains collègues, en particulier d'Ernest Lavisse.
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PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves)
- Écrit par Nathalie BULLE
- 10 977 mots
- 1 média
Mais à des spécificités pédagogiques et institutionnelles associant des qualités données comme traditionnelles (orientation académique du curriculum, qualité du corps professoral), ou d’autres comme égalitaires (unité de curriculum et absence des redoublements), on oppose aussi des spécificités limitant la valeur probatoire des modèles éducatifs en jeu, tel que le rôle complémentaire joué par les institutions privées d’enseignement et le fort bachotage pour l’entrée dans les meilleures high schools (lycées), la polarisation du curriculum sur les mathématiques, la situation privilégiée des populations des grandes villes de Chine distinguées par le classement PISA (Hong Kong, Shanghai, Macao), etc.
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CHINOISE (CIVILISATION) Bureaucratie, gouvernement, économie
- Écrit par Pierre-Étienne WILL
- 60 445 mots
Les arguments sont toujours les mêmes et dans l'ensemble ils sont incontestables : bachotage, conformisme, prépondérance des exercices purement littéraires, pas de disciplines pratiques, une sélection largement fondée sur le hasard, quand ce n'est sur la fraude. Par réaction à la domination de la poésie et des belles-lettres dans les examens des Tang, les Song avaient introduit quelques épreuves de mathématiques et de droit, et, pour une courte période, le fondateur des Ming y avait même ajouté le tir à l'arc et l'équitation ! Pendant la plus grande partie des Ming et des Qing, les épreuves qui décident de tout n'en demeurent pas moins ces essais sur des citations des Quatre Livres rédigés dans une forme très contraignante (la « dissertation à huit jambes », baguwen) et où les candidats se doivent de suivre l'orthodoxie (ou la mode) du moment.