Bacille
- Nom masculin singulier
Définition
- en médecine, bactérie ayant la forme d'un bâtonnet
- en entomologie, insecte herbivore de la famille des phasmes
"bacille" dans l'encyclopédie
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KOCH BACILLE DE
- Écrit par Paul MAZLIAK
- 1 209 mots
- 1 média
Après avoir identifié le bacille du charbon (1876), le médecin allemand Robert Koch (1843-1910) développa la culture des microbes sur milieu nutritif stérile solide et isola le bacille de la tuberculose en 1882. La règle d'or de la bactériologie médicale, codifiée par Koch, fut d'obtenir des cultures pures des germes prélevés dans les produits pathologiques, de vérifier ensuite sur une espèce animale réceptive le pouvoir nocif de ces microbes, et de récupérer la souche pathogène chez l'animal infecté.
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PYOCYANIQUE BACILLE
- Écrit par Jacques BEJOT
- 3 358 mots
Bacille court (1,5 μm de long sur 0,5 μm de large) aux extrémités arrondies, le bacille pyocyanique (Pseudomonas aeruginosa) est mobile et à Gram négatif. Très répandu dans la nature (saprophyte des sols et des eaux), on le rencontre aussi à l'état commensal chez l'homme (téguments, intestin). Il se caractérise, en particulier, par la production d'un pigment bleu-vert (mélange de pyocyanine et de pyoverdine), qui teinte fortement les milieux de culture.
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MALADIES CONTAGIEUSES (repères chronologiques)
- Écrit par Paul MAZLIAK
- 1 189 mots
1884 Löffler isole le bacille diphtérique.
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RÉACTIONS CROISÉES, immunologie
- Écrit par Jacques BEJOT
- 1 698 mots
Ce phénomène s'observe, par exemple, chez les salmonelles : le bacille de la fièvre typhoïde (bacille d'Eberth) et le bacille paratyphi B ont en commun un de leurs antigènes. Le sérum d'un malade atteint de fièvre typhoïde agglutinera donc, non seulement les bacilles d'Eberth, mais aussi le paratyphi B, rendant parfois délicate l'interprétation du sérodiagnostic de la maladie.
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LÈPRE
- Écrit par Nicole BOURCART
- 16 057 mots
- 2 médias
Agent pathogène de la lèpre Le bacille, agent pathogène de la lèpre, a été découvert dans les lésions de malades norvégiens, par A. Hansen, en 1873 (au tout début de l'ère pasteurienne, et avant même la découverte du bacille tuberculeux), d'où l'appellation courante de « bacille de Hansen ». Dénommé Mycobacterium leprae, il appartient comme le bacille tuberculeux au genre des mycobactéries (classe des Actinomycétales, d'après la classification de Bergey, 1957), caractérisées par une constitution ciro-graisseuse qui leur confère, lors de la coloration par la méthode de Ziehl-Nielsen, une propriété tinctoriale particulière, l'acido-alcoolo-résistance.