Bactériologie
- Nom féminin singulier
Définition
- en biologie, étude des bactéries
"bactériologie" dans l'encyclopédie
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BACTÉRIOLOGIE
- Écrit par Jean-Michel ALONSO, Jacques BEJOT, Michel DESMAZEAUD, Didier LAVERGNE et Daniel MAZIGH
- 100 803 mots
- 11 médias
En contrepartie, la bactériologie n'a pu conserver sa relative autonomie et a dû s'adapter aux exigences des branches nouvelles qui divergeaient rapidement : bactériologie agronomique, bactériologie médicale, bactériologie industrielle, bactériologie pharmacochimique.Entre ces divers rameaux qui constituent un véritable « génie bactériologique » multiforme et plein d'avenir, la bactériologie fondamentale peut et doit constituer une véritable plaque tournante, pour pouvoir rester l'un des foyers majeurs du progrès scientifique en biologie.
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COHN FERDINAND JULIUS (1828-1898)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 3 890 mots
Ferdinand Cohn, naturaliste allemand et botaniste, considéré comme un des fondateurs de la bactériologie est né le 24 janvier 1828, dans le ghetto de Breslau (actuellement Wrocław, en Pologne), en Silésie alors prussienne. C'était le premier des trois fils d'un marchand juif, qui ne s'intéressa guère à l'éducation de son pourtant très précoce aîné, dont la scolarité n'eut pas grand relief.
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KOCH BACILLE DE
- Écrit par Paul MAZLIAK
- 1 209 mots
- 1 média
La règle d'or de la bactériologie médicale, codifiée par Koch, fut d'obtenir des cultures pures des germes prélevés dans les produits pathologiques, de vérifier ensuite sur une espèce animale réceptive le pouvoir nocif de ces microbes, et de récupérer la souche pathogène chez l'animal infecté. Ces opérations garantissaient la spécificité de l'agent infectieux dans la genèse d'un état pathologique sémiologiquement défini ; car, pour Koch, fonder la systématique bactérienne était le but ultime.
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NORTHROP JOHN HOWARD (1891-1987)
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
- 1 165 mots
Il entre, en 1916, dans le laboratoire de Loeb au Rockefeller Institute for Medical Research de Princeton et, de 1949 à 1959, il enseigne la bactériologie à l'université Berkeley (Calif.). Dès ses premiers travaux, il cherche à élucider le mystère de la nature chimique des enzymes, réussit, en 1930, à isoler, sous forme cristallisée, la pepsine à partir du suc gastrique et en met en évidence la nature protéinique.
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FIBIGER JOHANNES ANDREAS GRIB (1867-1928)
- Écrit par Samya OTHMAN
- 1 354 mots
Il travaille quelque temps avec Koch et Behring, et soutient en 1895 une thèse de doctorat sur la « Bactériologie de la diphtérie » à l'université de Copenhague. Nommé professeur puis directeur de l'institut d'anatomie pathologique de l'université de Copenhague (1900), il recherche les agents infectieux du cancer. En 1907, Fibiger identifie une tumeur nouvelle dans l'estomac de souris, en notant dans les cellules tumorales la présence systématique d'un ver, Jugenre Gongylonema (némathelminthe).