Bactériolyse
- Nom féminin singulier
Définition
- en biologie, dissolution ou décomposition des bactéries à l'intérieur ou à l'extérieur de l'organisme vivant
"bactériolyse" dans l'encyclopédie
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BORDET JULES (1870-1961)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 387 mots
Ce processus, qu'il appela hémolyse, est analogue à la bactériolyse et nécessite également la présence du complément. À Bruxelles, où il fonda et dirigea (1901-1940) l'institut Pasteur du Brabant, Bordet poursuivit ses recherches sur l'immunité avec Octave Gengou. Ils établirent rapidement les points suivants : 1o les bactéries sont sensibilisées par des anticorps spécifiques qui s'attachent à elles en formant des complexes antigène-anticorps ; 2o le complément se fixe seulement à ces complexes ; 3o la bactériolyse suit la fixation du complément ; 4o si des érythrocytes sont ajoutés après la bactériolyse, ils restent intacts puisque tout le complément libre dans le sérum à déjà été fixé par les complexes bactéries-anticorps.
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HÉRELLE FÉLIX D' (1873-1949)
- Écrit par Pierre NICOLLE
- 4 364 mots
Il arrive rapidement à la conviction que ces actions lytiques sont le résultat d'une bactériolyse contagieuse dont l'agent doit être un « microbe invisible antagoniste du bacille dysentérique » (1917). Il donnera à cet agent lytique le nom de « microbe bactériophage », puis celui de « bactériophage ». Il montre qu'il existe d'innombrables races de ce bactériophage, capables de lyser les bactéries les plus diverses.
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IMMUNOLOGIE
- Écrit par Joseph ALOUF et Pierre GRABAR
- 28 938 mots
- 8 médias
Or, à cette époque, Jules Bordet (1870-1961), qui travaillait chez ce dernier, a démontré que la bactériolyse observée par Pfeiffer ou l'hémolyse des érythrocytes nécessitent deux facteurs sériques : un constituant thermolabile présent dans tous les sérums et un constituant thermostable et spécifique présent dans les immunsérums correspondants. Divers termes ont été utilisés pour désigner le facteur thermolabile : alexine, cytose, complément.
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IMMUNITÉ, biologie
- Écrit par Joseph ALOUF, Michel FOUGEREAU, Dominique KAISERLIAN-NICOLAS et Jean-Pierre REVILLARD
- 118 295 mots
- 11 médias
Le nombre, extrêmement restreint, des fonctions (par exemple, la fixation du complément, la bactériolyse, etc.) contraste avec le nombre, très grand, des structures de reconnaissance. Cela implique que cette dualité opérationnelle (reconnaissance et fonctions effectrices) doit être sous-tendue par une dualité structurale des molécules d'immunoglobulines, elle-même dictée par une organisation particulière des gènes qui les codent pour l'ensemble du système selon le schéma : 1 gène → 1protéine → 1 fonction.