Badaud

"badaud" dans l'encyclopédie

• ZILLE HEINRICH (1858-1929)

  • Écrit par Jean-François POIRIER
  • 5 920 mots

  Le grand ancêtre est Daniel Chodowiecki (1726-1801) que Lichtenberg comparait à Hogarth, Wilhelm Meil (1733-1805) créera la figure toujours populaire du Eckensteher Nante (le badaud Nante) puis Theodor Hosemann (1807-1875) prolongera cette lignée des dessinateurs de la vie moderne et prodiguera ses conseils au tout jeune Zille. Zille exercera un travail alimentaire à la Photographische Gessellschaft, qui se consacre surtout à la photogravure, et où il restera trente ans.

• NEKRASSOV VIKTOR PLATONOVITCH (1911-1987)

  • Écrit par Efim ETKIND
  • 6 483 mots

  Parmi ceux qui ont paru en russe pendant les années d'émigration, notons : Carnets d'un badaud, 1976 ; Stalingrad, 1981 ; Saperlipopette, 1983 ; Un petit roman triste, 1986. Nekrassov a joué un rôle considérable dans la littérature russe de l'après-guerre ; après sa mort, le 3 septembre 1987, cela fut mis en relief dans beaucoup d'articles publiés en Occident, mais aussi dans un article nécrologique paru dans le journal Les Nouvelles de Moscou : « Auteur du roman Dans les tranchées de Stalingrad, officier d'un bataillon du génie, [Nekrassov] était à la source du mot véridique et honnête que notre littérature a pu dire sur la guerre » (13 septembre 1987).

• CINQUIÈME RÉPUBLIQUE Les années Sarkozy (2007-2012)

  • Écrit par Pierre BRÉCHON
  • 31 138 mots
  • 2 médias

  Au même moment, le fameux « Casse-toi pauv' con » lancé en février 2008 au Salon de l'agriculture à un badaud qui refuse de lui serrer la main apparaît peu compatible avec la fonction présidentielle. En octobre 2009, Nicolas Sarkozy est accusé de favoritisme au profit de son fils Jean, encore étudiant et conseiller général des Hauts-de-Seine depuis 2008, qui souhaite exercer la direction du puissant Établissement public pour l'aménagement de La Défense.

• RUSSIE (Arts et culture) La littérature

  • Écrit par Michel AUCOUTURIER, Marie-Christine AUTANT-MATHIEU, Hélène HENRY, Hélène MÉLAT et Georges NIVAT
  • 131 987 mots
  • 7 médias

  Produit d'une société dont l'histoire est caractérisée par une suite de ruptures brutales, la littérature russe est née de la première de ces ruptures, celle qui, dans les dernières années du premier millénaire, fait de la Russie païenne évangélisée par Byzance l'un des grands États de la chrétienté médiévale. Une seconde rupture, provoquée à l'aube du xviiie siècle par la transformation de l'État et de la société russe entreprise par Pierre le Grand, trace une frontière chronologique entre la littérature médiévale, d'inspiration religieuse, et une littérature moderne, laïque, dont l'évolution générale est parallèle à celle des autres littératures européennes.