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Badinage

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. fait de badiner, propos futile

"badinage" dans l'encyclopédie

  • ON NE BADINE PAS AVEC L'AMOUR (A. de Musset) Fiche de lecture

    • Écrit par Guy BELZANE
    • 8 079 mots
    • 1 média

     » Cette cohabitation de l'aspiration à un idéal et d'une lucidité désenchantée se retrouve dans ce « badinage » qui n'est pas sans rappeler le « marivaudage » du Jeu de l'amour et du hasard (1730) ou des Fausses confidences (1737). La pureté et l'authenticité des mouvements du cœur se trouvent minées par les inégalités sociales et les conventions qui en découlent.

  • CHAPELLE CLAUDE LUILLIER dit (1626-1686)

    • Écrit par Bernard CROQUETTE
    • 770 mots

    Sa poésie (épigrammes, sonnets, odes, madrigaux, stances) est, elle aussi, facile ; sa meilleure réussite est un récit de prose mêlée de vers, écrit en collaboration avec Bachaumont, Le Voyage en Provence (1663), « Qui du plus charmant badinage / est la plus charmante leçon » (Voltaire). La paresse et le vin finiront par avoir raison de son talent.

  • SARASIN JEAN-FRANÇOIS (1615-1654)

    • Écrit par Bernard CROQUETTE
    • 2 154 mots

    Il introduit dans notre littérature la lettre mêlée de vers et de prose (il écrit de cette manière La Pompe funèbre de Voiture, petit chef-d'œuvre de badinage) et, en même temps que Voiture, l'épître en vers irréguliers ; il introduit aussi, avant Boileau, le poème héroï-comique : le Dulot vaincu, sa dernière œuvre, conte avec beaucoup de fantaisie la guerre impie menée par les bouts-rimés contre la vraie poésie et leur défaite finale.

  • GRESSET JEAN-BAPTISTE LOUIS (1709-1777)

    • Écrit par Denise BRAHIMI
    • 2 131 mots

    Ce badinage fut jugé en son temps agréable et élégant. Déplacé à La Flèche où il essaie de traduire les Églogues de Virgile, et où il s'ennuie, Gresset obtient de quitter l'habit de jésuite ; il a vingt-six ans. Il fait alors ses débuts dans le monde, donne une tragédie Édouard III (1740), un drame Sydney (1745), une comédie morale Le Méchant (1747).

  • ÉPÎTRE, littérature

    • Écrit par Jean MARMIER
    • 2 630 mots

    Le contenu descend à la gazette rimée, à quoi s'amuse parfois Boisrobert, s'étend sur tous les sujets possibles de badinage avec Voiture, s'élève à la théologie de l'amour de Dieu chez Boileau, se gonfle de science et de philosophie au siècle des Lumières, en gardant toujours une prédilection pour les lieux communs moraux. Dans tous les cas, la richesse de la personnalité qui se révèle, l'animation d'un tour « naturel » font l'attrait de l'épître.

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