Bagdadienne
- Nom féminin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- qui habite Bagdad en Iraq
Employé comme nom
- habitante de Bagdad en Iraq
"bagdadienne" dans l'encyclopédie
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IBN FAḌLĀN (Xe s.)
- Écrit par André MIQUEL
- 2 735 mots
XVI, 1958), dépêche sans aucun doute destinée au calife et aux bureaux de la chancellerie bagdadienne. L'ambassade avait pour but, en contournant l'obstacle des Khazars judaïsés installés sur la basse Volga, d'assurer, en amont, des relations essentielles pour le commerce irakien. Partie de Bagdad en ṣafar 309 (juin 921), elle arriva chez les Bulgares, installés au confluent de la Volga et de la Kama, en muḥmarram 310 (mai 922) : il s'agissait, officiellement, d'instruire, sur sa demande, le roi des Bulgares et son peuple de la religion de l'islam.
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ABŪ L-‘ATĀHIYA (747 env.-env. 825)
- Écrit par Régis BLACHÈRE
- 7 832 mots
Songeons à leur effet sur ce monde blasé de la cour bagdadienne où la délectation morose est source de plaisir. Replaçons-les aussi dans cet Iraq du viiie siècle finissant, où la mystique s'ébauche et se développe à partir d'une ascèse proche de celle que prêche Abū l-‘Atāhiya. Ne perdons pas de vue, enfin, tout ce qui subsiste du dualisme manichéen à l'époque du poète qui, au surplus, à maintes reprises, dans ses vers, oppose la lutte éternelle entre le bien et le mal dans l'univers créé.
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DJĀḤIẒ ou ĞĀḤIẒ (776-868)
- Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH
- 15 230 mots
La violente campagne d'intimidation accompagnée de sévices – la Miḥna, menée par la dynastie pour imposer les principes de l'I ‘tizāl, qui trouva en Ibn Ḥanbal un adversaire sans faiblesse – ne laissa pas en effet d'aliéner au pouvoir la majorité de la population, notamment baġdādienne. En fustigeant l'esprit de corruption, d'hérésie et de fanatisme qui, d'après lui, règne, Djāḥiẓ ne manque pas d'en attribuer la responsabilité aux non-Arabes, les Šu‘ūbiyya, si influents à son époque, et les Mawālī, éléments allogènes clients des Arabes, dont il rejette avec force les prétentions (Épître sur les Nābita).
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ARABE (MONDE) Littérature
- Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH, Hachem FODA, André MIQUEL, Charles PELLAT, Hammadi SAMMOUD et Élisabeth VAUTHIER
- 160 843 mots
- 2 médias
La littérature arabe a vécu jusqu'au xixe siècle sur ses propres concepts, en définissant ses propres catégories. C'est dire qu'en ce domaine toute manipulation imprudente conduit à l'incompréhension, tout rapprochement hasardeux altère la réalité des faits. Si l'on s'entête ici à partir du concept de littérature, tardivement et fort mal défini d'ailleurs en Europe, on sera contraint de procéder à une cueillette de réalisations disparates où l'on aura reconnu des traits conventionnellement retenus pour définir le « littéraire ».