Bagou

"bagou" dans l'encyclopédie

• CHEYNEY PETER (1896-1951)

  • Écrit par Jean-Paul MOURLON
  • 1 948 mots

  Mais il n'en allait pas ainsi pour le lecteur d'après-guerre : il ne faisait que découvrir le thriller ; Cheyney, qui est le recueil de tous les clichés du genre, avait tout pour le séduire, et son incroyable bagou, proche du langage parlé (Cheyney dictait ses romans), émaillé de bons mots, se parait des prestiges de la nouveauté, en opposition au ton compassé du roman de détection traditionnel de type Agatha Christie.

• Good morning, little schoolgirl, WILLIAMSON (Sonny Boy)

  • Écrit par Eugène LLEDO
  • 3 195 mots

  Les années 1940 voient émerger le blues électrique de Chicago, qui s'inspire du bagou des jug bands, de la rudesse du blues du Sud et de la rythmique du son Bluebird. L'orchestration est dense et l'électrification change la manière dont les musiciens approchent les timbres: My Black Name (1941), joué par une formation électrique de cinq musiciens, est un des plus grands titres de l'histoire du blues, en même temps qu'un ardent plaidoyer antiségrégationniste.

• MARTIN EDEN, Jack London Fiche de lecture

  • Écrit par Michel FABRE
  • 4 606 mots

  Le seul autre socialiste du roman est un orateur des rues dont le bagou irrite Martin. Ce roman est sans doute l'œuvre la plus autobiographique de Jack London, notamment quand l'écrivain retrace la vie sur les quais de San Francisco, les débuts de la carrière littéraire de Martin et sa liaison malheureuse avec Ruth, dont le modèle fut Mabel Applegarth.

• REFUS ET VIOLENCES (J. Verdès-Leroux) Fiche de lecture

  • Écrit par Jacques LECARME
  • 9 050 mots

  L'auteur est bien avisé, à notre sens, de dénier le talent à Lucien Rebatet, qui ne fait preuve que de bagou ; mais refuser à Brasillach les réussites du critique, de l'historien du cinéma et du mémorialiste, à Ramon Fernandez la situation de meilleur critique de sa génération, à Jacques Chardonne la stature d'un vrai romancier relève de l'esprit partisan, fût-il du bon parti.