Bakufu
- Nom masculin singulier
Définition
- en histoire, gouvernement japonais des shoguns
"bakufu" dans l'encyclopédie
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ASHIKAGA TAKAUJI (1305-1358)
- Écrit par Paul AKAMATSU
- 1 398 mots
En 1331, il fut envoyé par le bakufu (quartier général du commandement suprême) à Kyōto pour réprimer le deuxième coup d'État préparé par l'empereur Go-Daigo : le bakufu opposait Kōgon, souverain de son choix, à Go-Daigo en exil. Mais, arrivé sur les lieux, Takauji occupa le bureau du bakufu dans la capitale impériale. Il projeta de restaurer le pouvoir impérial avec Go-Daigo, tandis que Nitta Yoshisada renversait le bakufu à Kamakura, en 1333.
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CHŌSHŪ
- Écrit par Paul AKAMATSU
- 3 409 mots
D'une part, les officiers qui prirent le pouvoir dans le gouvernement seigneurial abandonnèrent l'attitude xénophobe et, d'autre part, ils se préparèrent à la guerre civile contre le bakufu. Celle-ci eut lieu en 1867 et le bakufu n'évita la défaite qu'en concluant un armistice. Jusqu'alors, bien que très actif, Chōshū n'avait eu qu'un rôle marginal dans la politique générale du Japon.
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SATSUMA
- Écrit par Paul AKAMATSU
- 3 538 mots
D'autre part, les rapports entre Satsuma et le bakufu se dégradèrent, après l'attaque de Kyōto par les compagnies de Chōshū et la première campagne du bakufu contre ce même fief, en 1864. C'est ainsi qu'animés surtout par Saigō Takamori, les officiers de Satsuma se rapprochèrent de ceux de Chōshū et de Tosa, afin d'abattre le gouvernement shōgunal.
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SAIGŌ TAKAMORI (1828-1877)
- Écrit par Paul AKAMATSU
- 2 577 mots
C'est ainsi qu'il se trouvait à Kyōto, en 1858, lors de la répression organisée par le bakufu dans la capitale impériale. Il s'enfuit dans son fief, puis, mêlé aux querelles dynastiques de la famille seigneuriale, il vécut en disgrâce, la plupart du temps, jusqu'en 1864. Il se fit alors l'homme des négociations et réussit de justesse à éviter la première guerre civile entre le bakufu et Chōshū.
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TOKUGAWA TSUNAYOSHI (1646-1709)
- Écrit par Paul AKAMATSU
- 2 583 mots
Le gouvernement de Tsunayoshi, exécré par les humbles, reposait sur une fausse estimation des moyens dont disposait le bakufu, et les réformes de Arai Hakuseki, de 1709 à 1716, ne suffirent pas à redresser la situation économique qui se dégrada tout au long du xviiie siècle.