Balbutiant
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe présent
Définition
- qui articule avec difficulté, bredouillant
Forme dérivée du verbe « balbutier »
"balbutiant" dans l'encyclopédie
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NOHAIN JEAN (1900-1981)
- Écrit par Robert de LAROCHE
- 3 842 mots
Nullement dépaysé par ce média encore balbutiant, Jean Nohain inaugure la formule des variétés télévisées : dans un désordre apparent, les personnalités et les talents les plus divers improvisent en direct, sur la scène de l'Alhambra, sous le regard complice et chaleureux de Nohain, maître de cérémonie à l'affût de nouveaux talents : Fernand Raynaud lui doit sa notoriété.
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WAILER BUNNY (1947-2021)
- Écrit par Patrick LABESSE
- 4 552 mots
- 1 média
Dans le milieu des années 1960, le style reggae est encore balbutiant. Les Wailers enregistrent des dizaines de singles, principalement influencés par la soul américaine. Ils se font accompagner par les Skatalites, formation venue du jazz et de la soul, puis en 1970-1971 par les futurs membres des Upsetters de Lee Scratch Perry. Bunny Wailer compose moins que ses deux complices, mais tient un rôle essentiel dans les harmonies vocales et chante parfois en soliste, comme sur les titres « Rebel's Hop », « Riding High » ou encore « Brainwashing », nés à l’époque de la collaboration avec Lee Scratch Perry.
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LUGNÉ-POE AURÉLIEN-MARIE LUGNÉ dit (1869-1940)
- Écrit par Pascale ROGER
- 5 234 mots
Après le coup d'éclat de Pelléas et Mélisande de Maeterlinck, en mai 1893, il transforme, avec l'aide de Camille Mauclair et d'Édouard Vuillard, le Théâtre d'art balbutiant en théâtre de l'Œuvre. Celui-ci mettra plus d'une centaine d'œuvres à son répertoire, privilégiant les auteurs scandinaves et particulièrement Ibsen. Jusqu'en 1897, l'Œuvre se veut le temple du drame symboliste, l'équivalent de ce que représente pour les naturalistes le Théâtre-Libre.
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À L'INSTANT DE QUITTER LA PIÈCE (W. Stevens)
- Écrit par Marie-Christine LEMARDELEY
- 5 329 mots
La nudité travaillée de cette poésie repose sur des variations minimales, des répétitions de mots ou de sons que l'édition bilingue permet de mieux apprécier : une sorte de gaucherie volontaire mime le désarroi du poète dont le matériau poétique s'avère balbutiant à ses yeux. Loin des excentricités baroques de ses premières œuvres (Harmonium, trad.
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QUASIMODO SALVATORE (1901-1968)
- Écrit par Angélique LEVI
- 7 490 mots
- 2 médias
Comment en effet discerner une continuité entre la première période « cosmologique » où il oppose un refus mystique à la part banale et caduque de l'existence, à l'aventure individuelle, au lyrisme autobiographique, établissant un dialogue (ou serait-ce un monologue ?) primitif, balbutiant, obscur, elliptique avec le cosmos, et celle du Quasimodo touché par la guerre, premier et peut-être seul poète de la Résistance italienne, dont l'œuvre s'est, à partir de cette date, voulue actuelle, sociale, miroir des événements historiques et des faits divers, ouverte à la joie et à la peine des hommes ? Avec Eaux et Terres, Hautbois noyé (Oboe sommerso, 1932), Odeur d'eucalyptus (Odore di eucalyptus, 1933), Erato e Apollion (1936), Poesie (1938), encore à la charnière, Et soudainement le soir (Ed e subito sera, 1942), Quasimodo s'inscrit dans le courant qui, du Mallarmé d'Igitur à Valéry, à son contemporain et compatriote Ungaretti, a pu être qualifié d'hermétique.