Balkano
- Interjection
Définition
- en géographie, préfixe référant aux Balkans
"balkano" dans l'encyclopédie
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ROM
- Écrit par Marcel COURTHIADE
- 38 393 mots
- 1 média
De même, l'Asie Mineure avait vu transiter vers les Balkans, entre 306 et 327, d'importantes formations militaires en provenance d'Égypte – lesquelles semblent être à l'origine des Balkano-Égyptiens actuels, que l'on trouve surtout en Albanie, en Grèce et en Macédoine. Le souvenir de ces colonnes d'Aiguptianoi pourrait être à l'origine des désignations françaises d'« Égyptiens » et de « Gitans » (en espagnol : gitanos ; en anglais : Gipsies) données aux Rom.
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ROMANES LANGUES
- Écrit par Gustav INEICHEN
- 16 022 mots
Le balkano-roman Dans le Sud-Est européen, deux langues romanes sont issues du latin : le roumain, avec ses dialectes, et le dalmate. Le roumain, localisé originairement dans la basse vallée du Danube, ne paraît pas sans relations avec le roman alpin. Le dalmate, comme d'ailleurs l'albanais (qui est une langue fortement romanisée), accuse la présence d'éléments latins en partie plus archaïques que ceux du roumain, tout en étant orienté en principe vers l'Adriatique.
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ROUMANIE
- Écrit par Mihai BERZA, Catherine DURANDIN, Alain GUILLERMOU, Gustav INEICHEN, Edith LHOMEL, Philippe LOUBIÈRE, Robert PHILIPPOT, Valentin VIVIER et Encyclopædia Universalis
- 192 460 mots
- 17 médias
Pour qui cherche à définir la personnalité de la Roumanie, le premier caractère qui retient l'attention est sa diversité. La Roumanie est un carrefour culturel. L'histoire l'associe au monde balkanique, puisqu'elle a subi comme lui l'influence religieuse et artistique de Byzance et le joug ottoman. Mais elle n'atteste pas moins sa vocation carpato-danubienne, que la géographie impose, c'est-à-dire l'ouverture vers le monde germanique et hongrois, et par-delà, vers la civilisation occidentale, c'est-à-dire le catholicisme, la Réforme, le mouvement des Lumières et le romantisme.
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GRÈCE De la Grèce byzantine à la Grèce contemporaine
- Écrit par Jean CATSIAPIS, Dimitri KITSIKIS, Nicolas SVORONOS et Encyclopædia Universalis
- 117 757 mots
- 11 médias
Ainsi, le programme révolutionnaire de Rhigas consistait à renverser le sultan et à transformer l'Empire ottoman en une république balkano-asiatique une et indivisible et non point fédérale, qu'il appelait « République hellénique » et qu'il voulait doter d'une Constitution équivalente à la Constitution française de 1793. Mais ce programme – tout comme l'ottomanisme des Jeunes-Turcs en 1908 – échoua, car il ne tenait compte que du conflit social et, par l'établissement du principe de l'État national bourgeois unitaire – une voix pour chaque citoyen, qu'il fût grec, albanais, slave, roumain, turc, arménien, juif ou arabe – ignorait complètement le problème de la préservation des particularismes ethniques et, de ce fait, était en régression par rapport au système du millet ottoman.