Ballade
- Nom féminin singulier
Définition
- en poésie, type de poésie à trois strophes et envoi
- chanson de danse
"ballade" dans l'encyclopédie
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BALLADE
- Écrit par Claude THIRY
- 3 072 mots
Il est à distinguer de la ballade anglo-saxonne (narrative).
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BALLADE, musique
- Écrit par Edith WEBER
- 5 208 mots
- 3 médias
La ballade est écrite en vers de huit, dix, onze ou douze syllabes. Elle comprend un certain nombre de strophes formant des huitains ou des dizains. Dans la forme primitive, le refrain introduit le thème de la ballade. Adam de La Halle fixe le type, par exemple dans sa ballade (première chanson de quête pour Noël) Dieu soit en ceste maison, dans laquelle le refrain ouvre le poème.
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LA BALLADE DE L'IMPOSSIBLE et LE PASSAGE DE LA NUIT (Haruki Murakami)
- Écrit par Antonin BECHLER
- 6 414 mots
Martine-Fayolle sous le titre La Ballade de l'impossible (Belfond), le livre allait vite devenir un véritable phénomène de société, avec plus de deux millions d'exemplaires vendus. L'auteur, né en 1949 et héritier de la « génération introvertie » née après guerre, s'attache dans ses premiers romans (parus en 1979 et 1980, inédits en France) à décrire cette jeunesse désabusée, coupée du réel, incapable de communiquer.
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BALLADES ET ROMANCES, Adam Mickiewicz Fiche de lecture
- Écrit par Claude-Henry du BORD
- 4 613 mots
Les Ballades et romances sont traversées par d'infinies couleurs changeantes où les vers de combat côtoient les poèmes d'amour, les imprécations de douleur : « Près de toi je vais être, et partout, et toujours/ Car j'ai laissé partout une part de mon âme » ; « Couchés sous un dais de miroir,/ Sur des lis d'eau blancs et doux, quels sublimes/ Songes nous allons avoir ! » Avec une fidélité inconditionnelle, le poète n'oublie jamais celle qu'il aima : « À Maryla, je fis cette ballade,/ De terreur voulant l'émouvoir ».
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LE TESTAMENT, François Villon Fiche de lecture
- Écrit par Emmanuèle BAUMGARTNER
- 5 150 mots
D'autres encore, comme l'émouvante « Ballade pour prier Notre-Dame », donnée à la « pauvre mère » du poète, ou, dans des genres bien différents, la « Ballade de la belle Hëaumière aux filles de joie » ou la « Ballade de la grosse Margot » deviennent autant de legs poétiques – et les seuls legs « réels » – du Testament. La fascination presque continue qu'a exercée Le Testament, de Clément Marot, son premier « éditeur » en 1532, à sa relecture enthousiaste à l'époque romantique, repose sans doute sur quelques malentendus.