Ballata
- Nom féminin singulier
Définition
- désigne le mot ballade en italien
"ballata" dans l'encyclopédie
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LANDINO ou LANDINI FRANCESCO (1330 env.-1397)
- Écrit par Edith WEBER
- 2 786 mots
Il apparaît comme le créateur de la ballata italienne, qu'il a élargie à deux et à trois voix (au lieu d'une seule) : sur 141 œuvres, 91 sont à deux voix ; 42 à trois, et 8 à deux et à trois voix. La partie supérieure, dotée de paroles, est assez élaborée. Dans les ballate à trois voix, il fait appel à un accompagnement instrumental. La ballata repose sur le schéma ABBAA.
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BALLADE, musique
- Écrit par Edith WEBER
- 5 208 mots
- 3 médias
La ballade française évoque l'amour, le désir, le tourment ; elle a servi de modèle à la balata castillane, à la balada portugaise, à la baylada espagnole. La ballata italienne est plus proche du virelai ; il s'agit d'une chanson à danser qui repose sur le même principe répétitif, avec ripresa (refrain) et piedi (couplets). La ballad, en Angleterre, est une chanson populaire, monodique à couplets, avec ou sans refrain, en anglais, de caractère sentimental ; elle sera exploitée par les musiciens de jazz.
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CAROLE, danse
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 2 557 mots
Un tel chant équivaut au virelai français, à la ballata et à la lauda italiennes. En l'utilisant comme moyen d'évangélisation, les Franciscains diffusèrent largement cette forme. Lacroix-Novaro estime que carol et carole, termes dont l'origine est commune, se rattachent plus ou moins directement à des traditions magiques de l'Antiquité, où l'idée de cercle tient un rôle déterminant (on pourrait évoquer ici la carole magique par laquelle la fée Viviane retient à jamais l'enchanteur Merlin dans une prison invisible).
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MACHAUT GUILLAUME DE (1300 env.-1377)
- Écrit par Roger BLANCHARD
- 14 284 mots
Sur trente-trois virelais ou « chansons balladées » – forme apparentée à la ballata italienne et qui devait connaître une grande vogue au xve siècle –, vingt-cinq sont à une voix, et huit à deux voix. Il est certain que, dans ces pièces monophoniques, le chanteur était soutenu par un instrument (harpe ou vièle, selon l'ancien usage des troubadours et des trouvères).
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ARS NOVA
- Écrit par Roger BLANCHARD
- 34 965 mots
- 2 médias
La caccia, le madrigal et la ballata étaient parmi les formes les plus pratiquées en Italie. La caccia, analogue à la chace française, était fondée, nous l'avons vu, sur l'écriture en canon ; mais, comme le remarque André Pirro : « Entre les chants en canon des Français et ceux des Italiens, il y a la même différence qu'entre les plans d'un architecte et les croquis d'un peintre.