Balsamique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- ayant les propriétés, l'odeur du baume
"balsamique" dans l'encyclopédie
-
MYRTE
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 1 920 mots
- 1 média
Astringent, antiseptique, stimulant, balsamique, le myrte a des emplois voisins de ceux de l'eucalyptus. Utile dans les catarrhes bronchiques, il a aussi donné des résultats dans la gangrène pulmonaire, la tuberculose avec bronchorrée (infusion de baies : 15-30 g/l ; 2 ou 3 tasses par jour ; l'essence, en injections sous-cutanées, est inusitée de nos jours en raison d'accidents possibles).
-
ROMARIN
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 2 439 mots
Plus connu dans l'Antiquité pour son parfum balsamique que pour ses vertus médicinales, cultivé dans les monastères du Nord dès le haut Moyen Âge, probablement dans un but thérapeutique, le romarin (Rosmarinus officinalis L. ; labiées) accéda au xvie siècle à une renommée exceptionnelle grâce à la fameuse « eau de la reine de Hongrie » (produit de la distillation de sa macération alcoolique).
-
PIN
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 3 629 mots
- 2 médias
Le goudron (dit « goudron végétal ») est un bon balsamique, succédané en usage interne de la térébenthine (catarrhes pulmonaires et vésicaux, hémorragies). Sa macération dans l'eau donne « l'eau de goudron », autrefois réputée comme tonique de l'appareil digestif, diurétique, dépuratif, anticatarrhal. En usage externe, il s'emploie contre certaines dermatoses (sous surveillance médicale).
-
LAURIER NOBLE
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 3 174 mots
100 d'huile balsamique verte, à consistance de beurre, dite « graisse de laurier ». Comme la plupart des épices, le laurier est stimulant et facilite la digestion. Ce n'est toutefois qu'en infusion (10-20 g/l ; contact 15 mn) qu'il se montre efficace, combat le manque d'appétit et la dyspepsie par atonie. Il s'indique aussi dans les troubles nerveux légers, l'aménorrhée atonique, l'état d'abattement des grippes, la bronchite chronique, mais il est à proscrire dans les états d'irritation interne et la grossesse.
-
PARFUMS
- Écrit par Brigitte MUNIER et Paul TEISSEIRE
- 32 633 mots
- 5 médias
L'effluve balsamique diffusé par la fumée des brasiers purifie l'air, en nettoie les miasmes, et le parfum respiré « recrée merveilleusement le cerveau » (Jean de Renou, 1626, cité par Georges Vigarello, 1985) ; à l'inverse, la puanteur est indice de pourriture et d'épidémie (le verbe empester datant de 1575 renvoie à la peste comme à l'empuantissement).