Bamboche
- Nom féminin singulier
- Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier
Définition
- familièrement, noce, ripaille
Forme dérivée du verbe « bambocher »
"bamboche" dans l'encyclopédie
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VAN LAER PIETER, dit LE BAMBOCHE (1599-1642)
- Écrit par Jacques FOUCART
- 2 159 mots
D'une famille haarlémoise dont le nom patronymique était Boddingh (ou Boddink), Pieter van Laer reste plus connu dans l'histoire de l'art sous son sobriquet italien de Bamboccio (Bamboche), surnom qui lui vint de son apparence physique bancale et disgraciée. Il apprit d'abord la peinture aux Pays-Bas, puis se rendit à Rome où il est déjà mentionné en 1626 (et sans doute déjà en 1625).
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SCARRON PAUL (1610-1660)
- Écrit par Antoine ADAM
- 7 360 mots
Comme beaucoup d'écrivains de son temps, comme Saint-Amant, comme Scudéry, Scarron portait à la peinture contemporaine un intérêt passionné, et nous savons qu'il aimait particulièrement le Bamboche. Le meilleur commentaire de certaines scènes du Roman comique, ce sont les rixes, les déluges de coups de poing, dont le Bamboche avait donné la savoureuse représentation.
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BERCHEM ou BERGHEM NICOLAES PIETERSZ (1620-1683)
- Écrit par Françoise HEILBRUN
- 3 655 mots
Comme chez Both et Asselyn, les figures de bergers et de troupeaux (pour lesquelles il utilise les études prises sur le vif faites en Italie et qui ont de plus en plus d'importance dans le tableau souvent à mi-chemin entre le paysage et la scène de genre) ont perdu le caractère arcadien qu'elles revêtent chez Poelenburg, pour se rapprocher des types populaires chers au Bamboche ; elles ne manquent pas toutefois d'une certaine élégance.
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BOURDON SÉBASTIEN (1616-1671)
- Écrit par Jean-Pierre MOUILLESEAUX
- 4 043 mots
- 2 médias
Ses biographes sont unanimes à vanter sa précoce virtuosité et son génie des pastiches qui le rendent célèbre : avant d'avoir vingt ans, Bourdon peint, pour gagner sa vie, des Claude Lorrain, des Pieter van Laer (le « Bamboche »), des Poussin, des Castiglione. Le succès est immédiat. Tout ce que la peinture romaine compte de genres, de tempéraments a été connu, compris, comme « digéré » par ce jeune homme naturellement porté vers les scènes réalistes, au coloris raffiné — reflet de l'atmosphère artistique romaine si riche vers 1630.
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MARECHAL LEOPOLDO (1900-1970)
- Écrit par Claude FELL
- 4 960 mots
Mais comme l'a également remarqué Cortázar, le livre de Marechal est parcouru par un « humour transcendant », qui lui confère une allégresse festive, en contraste avec la vision d'un monde assimilé par un des personnages à « une infâme bamboche depuis qu'Adam et Eve ont fait à Dieu cette fameuse vacherie au Paradis ». Dans l'isolement qui correspond pour Marechal à la période suivant la chute de Perón en 1955, l'œuvre de l'écrivain argentin se consolide et se diversifie.