Banalité

"banalité" dans l'encyclopédie

• EICHMANN À JÉRUSALEM, Hannah Arendt Fiche de lecture

  • Écrit par Vincent LEFEBVE
  • 5 636 mots

  Tertio sont soumises à la critique sa façon d’aborder la personnalité d’Eichmann et la thèse corrélative de la banalité du mal. La notion de responsabilité Du point de vue d’Arendt, cette « thèse » n’en est pas une en réalité : « Je n’ai parlé de la banalité du mal qu’au seul niveau des faits, en mettant en évidence un phénomène qui sautait aux yeux lors du procès.

• NDIAYE MARIE (1967- )

  • Écrit par Christine GENIN
  • 5 755 mots
  • 1 média

  La romancière s'attache à transcrire la banalité et le presque rien, à peindre avec précision les objets et les décors du quotidien. Dans les failles de cette banalité, toutefois, fait souvent irruption un fantastique onirique ou paranormal qui n'est pas l'envers de la réalité, mais la conséquence d'un regard trop appuyé, « comme lorsqu'on s'approche très près d'une affiche et qu'on ne voit plus qu'une somme de petits points.

• ADAM ADOLPHE CHARLES (1803-1856)

  • Écrit par Philippe BEAUSSANT
  • 888 mots

  Le succès du Chalet (1834), du Postillon de Longjumeau (1836), de Si j'étais roi (1852) se prolongea longtemps ; et le ballet Gisèle (1841), sur un livret de Théophile Gautier, qui introduisit à l'Opéra une atmosphère féerique fort nouvelle, contient des idées mélodiques qui ne seraient pas sans charme si la banalité de l'ensemble ne les submergeait.

• OWEN GÉRALD BERTOT dit THOMAS (1910-2002)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 938 mots

  D'autres œuvres suivront dans ce registre, qui sont autant d'explorations des mondes parallèles, entre vie et mort, banalité et monstruosité (Cérémonial nocturne, 1966 ; La Truie, 1972 ; Le Rat Kavar, 1975 ; Le Tétrastome, 1990). Sa collaboration avec le peintre Gaston Bogaert a également nourri son inspiration (Bogaert et les maisons suspectes, 1976 ; Les Chambres secrètes, 1983).

• HECKEL ERICH (1883-1970)

  • Écrit par Gérard LEGRAND
  • 1 064 mots

  La lumière semble se retirer peu à peu de sa peinture qui, après 1918, devient d'une grande banalité. De 1945 à 1954, Heckel a été professeur à l'Académie des beaux-arts de Karlsruhe.