Bannissement
- Nom masculin singulier
Définition
- en droit, fait de bannir, de proscrire de son pays d'origine
"bannissement" dans l'encyclopédie
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ZVIAGUINTSEV ANDREÏ (1964- )
- Écrit par Michel ESTÈVE
- 9 772 mots
Dans Le Bannissement, une petite fille lit un passage de la Première Épître de saint Paul aux Corinthiens : « Quand j’aurais la plénitude de la foi (...), si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien. » À partir de son troisième film, Andreï Zviaguintsev ouvre l’analyse psychologique sur un registre métaphysique et politique. « Forte et fragile, l’âme est le bien le plus cher de l’homme.
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INSTAURATION DE LA DÉMOCRATIE À ATHÈNES
- Écrit par Bernard HOLTZMANN
- 940 mots
L'ostracisme – bannissement pour dix ans d'un citoyen jugé dangereux – est destiné à prévenir toute velléité de tyrannie. L'égalité (isonomia) ainsi instaurée sera perfectionnée tout au long du ve siècle.
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MALVY LOUIS (1875-1949)
- Écrit par Armel MARIN
- 941 mots
Malvy, traduit devant la Haute Cour, fut condamné pour forfaiture à cinq ans de bannissement (août 1918). Il revint en France à la fin de sa peine et fut réélu député du Lot de 1924 à 1940. À nouveau ministre de l'Intérieur en 1926, dans le huitième cabinet Briand, Malvy fut contraint un mois plus tard à démissionner par l'opposition violente de la droite.
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PEINES
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 108 mots
En plus des peines précédemment citées, il existait jusqu'en 1993 deux peines spécifiques des crimes politiques : le bannissement (de cinq à dix ans) qui consistait en un exil hors du territoire français ; la dégradation civique, qui privait le délinquant d'un certain nombre de droits et pouvait être accompagnée d'une peine de prison de moins de cinq ans.
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LE ROI LEAR, William Shakespeare Fiche de lecture
- Écrit par Line COTTEGNIES
- 5 750 mots
- 2 médias
» (acte I, scène 1) Dans l'intrigue secondaire, le noble Gloucester, véritable double de Lear, se méprend lui aussi sur la vraie nature de son fils illégitime Edmond, son préféré, qui médite la perte de son frère légitime Edgar, dont il finit par obtenir le bannissement. Toute la subtilité de la structure de la pièce réside dans l'entrecroisement entre l'intrigue principale, commentée par Edgar qui, déguisé en fou, est le témoin des errements du roi, et l'intrigue secondaire, à laquelle il participe, en conduisant son père rendu aveugle vers l'acceptation patiente de son sort.