Baptisme
- Nom masculin singulier
Définition
- en religion, doctrine réformée professant que seuls les adultes soient baptisés
"baptisme" dans l'encyclopédie
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BAPTISME
- Écrit par Jean SÉGUY
- 5 966 mots
Le terme générique « baptisme » et l'adjectif qui en est dérivé calquent le mot grec β́απτισμα, par l'intermédiaire du latin ecclésiastique (baptisma) et de l'anglais moderne (baptism). Ils désignent une doctrine particulière du baptême et de l'Église comme communauté des baptisés. Dans un sens large sont baptistes tous les groupes qui se réclament de cette doctrine.
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SMYTH ou SMITH JOHN (1565 env.-1612)
- Écrit par Bernard ROUSSEL
- 1 150 mots
Fondateur de la première assemblée du baptisme anglais, John Smyth étudia la théologie à Cambridge à partir de 1586. Devenu ministre de l'Église d'Angleterre, puis prédicateur puritain en 1602, il se laisse gagner aux idées de Robert Browne (1550-1636), le « père du congrégationalisme ». En 1603, il rejoignit la communauté séparée de Gainsborough.
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HELWYS THOMAS (1550 env.-1616)
- Écrit par Bernard ROUSSEL
- 1 275 mots
Chef du baptisme anglais, Thomas Helwys succède dans cette charge au fondateur de ce mouvement, John Smyth. Pasteur de la communauté séparée de Gainsborough, dans son comté natal, il y revint après avoir fait des études de droit et subi l'influence des idées de Robert Browne (1550-1636) et de John Smyth (1565 env.-1616). En 1607, il émigra avec ce dernier à Amsterdam et reçut de ses mains le second baptême.
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CONGRÉGATIONALISME
- Écrit par Jean BAUBÉROT
- 7 748 mots
Il faut distinguer les Églises qui s'intitulent congrégationalistes et qui existent dans plusieurs pays anglo-saxons notamment, et l'ensemble des Églises protestantes dont l'organisation est de type congrégationaliste mais qui ont une autre désignation : baptisme, pentecôtisme, etc. Les Églises congrégationalistes se sont rapprochées des Églises presbytériennes (ou réformées).
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L'ÉTHIQUE PROTESTANTE ET L'ESPRIT DU CAPITALISME, Max Weber Fiche de lecture
- Écrit par Éric LETONTURIER
- 8 250 mots
Après avoir observé la radicalisation de cet ascétisme dans le piétisme, le méthodisme et le baptisme, Weber s'attache à retrouver « les liens existant entre les idées religieuses fondamentales du protestantisme ascétique et les maximes à l'usage de la vie économique quotidienne », en s'appuyant sur les écrits théologiques de Richard Baxter. La dénonciation de l'avidité, de la jouissance liée à la possession et de la consommation, la bénédiction divine à l'aspiration au gain, l'encouragement à l'honnêteté et l'apologie du travail « sans relâche, continu, systématique dans une profession séculière » que ces textes expriment, sont autant d'éléments incitant à la « formation du capital par l'épargne forcée de l'ascèse » et à la vie bourgeoise.