Barbarisme
Issu de la forme : barbarisme
- Nom masculin singulier
Définition
- en linguistique, mot ou locution inexistante mais se rapprochant d'un mot ou d'une expression existante ("infractus" pour "infarctus", etc.)
"barbarisme" dans l'encyclopédie
-
JÉHOVAH
- Écrit par André PAUL
- 1 028 mots
Barbarisme pris pour le nom propre de Dieu chez les Juifs. Le tétragramme divin YHWH se lisait très probablement à l'origine YaHWeH, à une époque où les voyelles hébraïques n'étaient pas notées. Cependant, par respect pour leur divinité, les Juifs ne prononçaient jamais ce nom dans la liturgie synagogale. Ils lui substituaient soit adônay : « Seigneur » (ce qui a conduit la Bible grecque à traduire par kyrios), soit, quand adônay précédait immédiatement YHWH (dans la formule : « Seigneur Yahveh »), le mot Élohim (« Dieu »).
-
CALVOS ANDRÉ (1792-1867)
- Écrit par Stratis TSIRKAS
- 8 153 mots
Se libérant du « barbarisme des rimes », il invente un mètre fait de « synérèses et d'accents », capable, dit-il, « d'imiter les mouvements de l'âme et d'exprimer tout ce que l'esprit et les sens rencontrent dans l'univers physique ou imaginaire ». Ses odes ont une structure uniforme : strophe de quatre vers de sept syllabes suivies d'un vers de cinq.
-
DETTE PUBLIQUE
- Écrit par Jean-Marc DANIEL
- 17 125 mots
- 1 média
À strictement parler il s’agit d’un barbarisme provenant de l’expression anglaise sovereign debt, qui n’apporte rien à l’expression « dette publique », à laquelle nous nous cantonnerons donc. Il y a là une différence considérable entre le public et le privé. Grâce à la comptabilité privée, les créanciers connaissent les capacités de remboursement des débiteurs.
-
POLITIQUE La science politique
- Écrit par Marcel PRÉLOT
- 43 317 mots
Les préoccupations « mélioristes », selon le barbarisme américain, risquent d'entraîner à une altération des descriptions, noircies ou embellies à l'excès pour les besoins de la cause. D'autre part, sur le plan pédagogique, si la possibilité d'un enseignement de la science politique est certaine, celle d'une présentation didactique de l'art politique est douteuse.
-
GRAMMAIRE
- Écrit par Jean-Claude MILNER
- 47 217 mots
Ainsi les grammairiens grecs avaient-ils distingué le solécisme, qui est une violation de la syntaxe, et le barbarisme, qui est une violation de la morphologie. En bonne logique, la grammaire doit traiter de manière séparée ou tout au moins spécifique ces divers paramètres de l'opposition correct/incorrect. La conséquence est que la grammaire sera constituée de plusieurs parties : syntaxe, morphologie, phonétique (ou phonologie), lexique.