Barbiturique
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- en chimie, relatif à un acide issu de l'acide malonique avec de l'urée
Employé comme nom
- en pharmacologie, médicament dérivé de l'acide urique, utilisé comme sédatif dans le traitement de l'insomnie
"barbiturique" dans l'encyclopédie
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BARBITURIQUES
- Écrit par A. M. HAZEBROUCQ
- 5 695 mots
Composés organiques dérivant de la malonylurée improprement appelée acide barbiturique en raison de la forme de ses cristaux « semblables à une lyre » (barbitos), les barbituriques constituent un groupe homogène tant sur le plan chimique que sur le plan pharmacologique. Leur action dépressive sur le système nerveux central en fait essentiellement des sédatifs, à doses plus fortes des hypnotiques, quelquefois des anesthésiques généraux.
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NARCO-ANALYSE
- Écrit par Georges TORRIS
- 3 135 mots
C'est ainsi que Claude et ses collaborateurs (1924) explorent la démence précoce par l'éthérisation ; la même année, Laignel-Lavastine fait d'un barbiturique intraveineux le « révélateur du subconscient ». E. Lindemann (1932) observe que, sous un tel barbiturique, le sujet normal devient euphorique, loquace, et révèle des secrets. La narco-analyse proprement dite fut inventée par J.
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VÉRONAL
- Écrit par François CHAST
- 1 178 mots
C'est, dit-on, le jour de la Sainte-Barbara que le chimiste allemand Adolf von Baeyer synthétisa, en 1864, la « malonylurée », plus tard dénommée « acide barbiturique », résultant de la condensation de l'acide malonique et de l'urée. Le chimiste aurait essayé la substance sur lui-même sans noter le moindre effet. D'autres dérivés furent donc recherchés.
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BAEYER JOHANN FRIEDRICH WILHEM ADOLF VON (1835-1917)
- Écrit par Georges BRAM
- 1 240 mots
Dès 1863, il travaille à la préparation de l'acide barbiturique ; il effectue la synthèse de nombreux colorants de synthèse en particulier dans les séries des fluorescéines et des phtaléines. En 1876, il réussit la synthèse totale de l'indigo, dont il indiquera en tout quatre procédés de préparation. Il s'intéresse à la chimie des petits cycles et il propose en 1885 la « théorie des tensions » qui lui permet d’interpréter les différences de stabilité des molécules cycliques selon leurs tailles et d'expliquer pourquoi les cycles possédant cinq ou six atomes sont les plus courants dans les produits naturels.
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DÉTOXICATION
- Écrit par Jean-Paul LEROUX
- 15 258 mots
- 4 médias
Un exemple typique d'un tel schéma de détoxication est fourni par le phénobarbital (ou gardénal, un barbiturique). Il subit tout d'abord l'action d'une enzyme de phase I, une mono-oxygénase à cytochrome P-450, qui fait apparaître une fonction hydroxyle —OH ; dans un second temps, une enzyme de phase II, l'UDP-glucuronosyltransférase, greffe sur cette fonction un groupement glucuronate (fig.