Barboter
- Verbe à l'infinitif
Définition
- tremper et s'agiter dans l'eau
- patauger dans une petite quantité d'eau
- réprimander (Belgique)
- papoter (Belgique)
- familièrement, voler à l'étalage
"barboter" dans l'encyclopédie
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ALCYNES
- Écrit par Jacques METZGER
- 18 150 mots
- 4 médias
Méthodes synthétiques Le point de départ est l'acétylène : on fait barboter le gaz pur et sec dans la solution bleue résultant de la dissolution du sodium ou du lithium dans l'ammoniac liquide :en effet, l'hydrogène libéré par la métallation se fixe, en partie du moins, sur l'acétylène. À l'acétylène monosodé on oppose un bromure, un sulfate ou un sulfonate d'alkyle :L'acétylénique vrai R−C≡C−H est sodé à l'amidure de sodium :La seconde alkylation se produit dans les mêmes conditions que la première : Cette méthode synthétique donne accès à tous les acétyléniques dans lesquels les substituants R et R′ sont primaires ou, à la rigueur, secondaires ; dans le cas contraire, elle est plus ou moins concurrencée par une élimination sous l'action de la base mise en œuvre : Les organomagnésiens acétyléniques peuvent remplacer les organoalcalins dans ces synthèses.
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PLOMB
- Écrit par Claude FOUASSIER, Michel PÉREYRE, Michel RABINOVITCH et Jean-Louis VIGNES
- 37 040 mots
- 3 médias
Il peut être obtenu sous forme amorphe en faisant barboter de l'hydrogène sulfuré dans une solution d'un sel de plomb ou sous forme cristalline par synthèse directe. Il peut présenter des écarts à la stœchiométrie de part et d'autre de sa formule idéale. Il possède alors des propriétés semiconductrices qui ont conduit à de nombreuses applications. Il peut être utilisé notamment comme élément de transistor ou de redresseur de courant alternatif.
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ALUMINIUM
- Écrit par Robert GADEAU et Robert GUILLOT
- 52 994 mots
- 19 médias
Bien qu'il ne soit passé dans le domaine industriel qu'à la fin du xixe siècle, après la découverte par Paul Louis Toussaint Héroult et Charles Martin Hall du procédé de fabrication par électrolyse, l'aluminium est devenu le premier des métaux non ferreux. Sa légèreté, son inaltérabilité pratique, sa bonne conductibilité électrique et thermique, sa facilité de décoration et la grande résistance mécanique de certains alliages lui donnent des débouchés tels, dans les transports, l'industrie électrique, l'emballage, le bâtiment et toutes les autres industries, que sa consommation a régulièrement doublé tous les huit ans depuis le début du xxe siècle, jusqu'aux années 1970.