Barbotine
- Nom féminin singulier
Définition
- en technologie, argile délayée utilisée pour les raccords de céramique
- en construction, mélange d'eau et de ciment
"barbotine" dans l'encyclopédie
-
CAMARÈS ou KAMARÈS STYLE DE
- Écrit par Alain MAHUZIER
- 2 554 mots
Il y a parfois alliance de la peinture et reliefs à la barbotine (pithoi) ou imitation de vases métalliques d'or ou d'argent : rhytons ou kernoi (vases d'offrandes à compartiments). Le style de Camarès démontre une remarquable recherche d'harmonie entre la décoration et la forme des récipients. Ces derniers sont variés : fines tasses, coupes hémisphériques sans anses, vases verseurs oblongs à becs surélevés ou à anses, cruches à hauts becs, jarres, pithoi grandes et grossières ; on citera parmi les plus beaux exemples : un compotier fleuri, une amphore avec des argonautes stylisés, des coupes en « coquille d'œuf » ou des vases à becs ou à pieds polychromes qui proviennent de la riche collection du sanctuaire de Phaistos (minoen moyen II A : ~ 1900-~ 1800).
-
CÉRAMIQUE
- Écrit par Marcelle BRUNET, Jeanne GIACOMOTTI et André PECKER
- 15 747 mots
- 4 médias
, sont exécutées à part et fixées à cru, à la barbotine (argile délayée). Le façonnage par coulage apparaît dans les dernières années du xviiie siècle ; cette technique consiste à verser de la pâte à l'état fluide dans un moule en plâtre présentant en creux la forme de la pièce à obtenir. Au contact du plâtre, l'eau est absorbée par capillarité ; il se produit alors une filtration et la pâte se dépose sur la paroi absorbante en épousant toutes les sinuosités du plâtre.
-
CORÉE Arts
- Écrit par Laurence DENÈS, Arnauld LE BRUSQ et Madeleine PAUL-DAVID
- 62 584 mots
- 4 médias
Celle du laque rehaussé de nacre fut, peut-être à l'origine des pièces « incrustées » où les lignes profondément incisées du décor sont frottées de barbotine blanche et de terre noire que viennent animer des touches de rouge de cuivre. L'époque Yi (1392-1910) Au xiiie siècle, avec l'occupation mongole apparaît un décor peint en brun de fer sous des couvertes variant du gris-vert au vert olive.
-
PORCELAINE
- Écrit par Marcelle BRUNET, Antoinette FAŸ-HALLÉ, Daisy LION-GOLDSCHMIDT, Madeleine PAUL-DAVID et Tamara PRÉAUD
- 34 768 mots
- 3 médias
En plus du façonnage par moulage et par tournage, le coulage de barbotine (pâte délayée), dans des moules en plâtre, introduit timidement vers 1814, courant depuis 1850, facilite l'élaboration des très grandes pièces. Contrairement à la pâte tendre, la porcelaine dure, raidie par un feu de dégourdi (environ 900 0C), est revêtue de sa couverte feldspathique par immersion, insufflation ou badigeon, avant la cuisson : à 1 410 0C (dure ancienne, blanche AA) ou à 1 280 0C (dure nouvelle).
-
POTERIE
- Écrit par Colette CROUZET, Jeanne GIACOMOTTI et Henri MORISSON
- 50 434 mots
- 26 médias
La pâte est préparée comme toute pâte fine par voie liquide : après broyage et délayage des matières entrant dans la composition à l'état de barbotine, ce qui permet d'éliminer par tamisage les éléments grossiers, la pâte est raffermie et rendue à l'état de plasticité propre au façonnage. Ce façonnage se fera par tous les procédés dont disposent les céramistes et dépendra des pièces à fabriquer : les techniques du coulage et de l'estampage seront les plus utilisées.