Barbouillé
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe passé masculin singulier
Définition
- familièrement, ayant mal au cœur, mal à l'aise
Forme dérivée du verbe « barbouiller »
"barbouillé" dans l'encyclopédie
-
VIEUX-COLOMBIER THÉÂTRE DU (repères chronologiques)
- Écrit par Jean CHOLLET
- 4 400 mots
Parmi les créations marquantes de Copeau durant cette première saison : La Jalousie du barbouillé de Molière, L'Échange de Claudel, Les Frères Karamazov d'après Dostoïevski, et la plus illustre de cette période, La Nuit des rois de Shakespeare. Dans sa diversité, ce choix correspond au désir de constituer « un patrimoine dramatique de l'humanité ».
-
LES DÉSAXÉS, film de John Huston
- Écrit par Laurent JULLIER
- 5 001 mots
« Tout est plein de sang, tout en est barbouillé », dira Langland... Le film lui-même apparaît un peu décalé, avec ses dialogues systématiquement brillants. Quel crédit accorder à ces cow-boys existentialistes et ces go-go dancers kierkegaardiennes qui réfléchissent sans répit au sens de la vie, quand ils ne déshabillent pas leurs personnalités respectives comme des personnages de Bergman ? Par ailleurs John Huston n'hésite pas à les montrer sous un mauvais jour : Langland vole un baiser à Roslyn au moment de la coucher parce qu'elle a trop bu, alors que le héros de La Blonde ou la Rousse (Pal Joey, George Sidney), placé quatre ans plus tôt dans la même situation, en ressentait l'envie mais s'abstenait de passer à l'acte.
-
VITEZ ANTOINE (1930-1990)
- Écrit par Georges BANU
- 12 312 mots
- 1 média
Il a réalisé La Ballade de Mister Punch (1979), spectacle de marionnettes d'après la tradition anglaise, ou La Jalousie du Barbouillé, farce de Molière (1974), à côté de spectacles inspirés par les événements de la presse comme La Rencontre de Georges Pompidou avec Mao Zedong (1979) ou Entretien avec M. Said Hammadi, ouvrier algérien (1982). Vitez souligne volontiers que les grands modèles du pouvoir se reproduisent à petite échelle dans les milieux quotidiens : chez les Atrides ou à la cuisine, à la cour d'Angleterre et dans la cour d'école, les mêmes mécanismes opèrent.
-
DÉJEUNER CHEZ WITTGENSTEIN (T. Bernhard)
- Écrit par Raymonde TEMKINE
- 5 160 mots
Il les écrase, il s'en barbouille, arrachant la nappe, brisant la vaisselle. La mise en scène de Guy-Pierre Couleau, bien modulée, fait passer des dénigrements d'un enfant hargneux au vent de folie qui traverse un malade, donnant résonance à la jubilation de l'auteur dans le défi et l'invective. Les acteurs sont prodigieux : Erika Vandelet (Dene), esclave consentante, amoureuse plus qu'il ne convient à une sœur, Odile Cohen (Ritter) amère et sur la défensive, seule rescapée du désastre.
-
NI ZAN [NI TSAN] (1301-1374)
- Écrit par Pierre RYCKMANS
- 8 311 mots
Je barbouille pendant un bon moment, et les spectateurs les prennent qui pour du chanvre, qui pour des roseaux, et pour ma part je ne saurais forcer personne à y reconnaître des bambous. » Comme certain bégaiement affecté est une forme aristocratique d'éloquence, cette apparente irrésolution ne doit pas nous masquer la certitude spirituelle et la rigueur technique qui sous-tendent l'œuvre.