Barlongue

"barlongue" dans l'encyclopédie

• BARLONG PLAN

  • Écrit par Louis GRODECKI
  • 1 045 mots

  La voûte barlongue gothique s'impose jusqu'à la fin du Moyen Âge dans l'architecture religieuse, sauf dans les pays qui ont développé les voûtes nervées plus complexes (Angleterre, Europe centrale). Du xvie au xviiie siècle, l'architecture religieuse reprend le plan barlong pour les voûtes d'arête ou les voûtes en pénétration (église Saint-Sulpice, Paris).

• KARKÉMISH ou CARCÉMISH

  • Écrit par Jean-Daniel FOREST
  • 3 764 mots
  • 1 média

  Au sud se trouve une construction très particulière, caractéristique de l'architecture syrienne, et appelée par convention « hilani » : une vaste pièce barlongue à accès médian (il s'agit peut-être d'une salle de conseil) est précédée d'une entrée largement ouverte sur l'extérieur. Un peu plus à l'ouest, la rue s'élargit à nouveau, donne sur une seconde place, délimitée au sud par la Porte royale, porche qui devait desservir lui aussi un palais qui n'a pas été exploré.

• YARMOUTH TEL, Israël

  • Écrit par Pierre de MIROSCHEDJI
  • 14 144 mots
  • 9 médias

  Le plus ancien (le « bâtiment blanc »), qui date du Bronze ancien IIIA, se compose d'une salle barlongue de 13,50 × 6,75 mètres à quatre colonnes disposées en ligne axiale, d'un vestibule d'entrée et d'une cour qui ouvrait sur deux chambres adjacentes. Il a été interprété comme un temple en raison de ses similitudes avec une série de constructions cultuelles attestées en Palestine depuis le milieu du IVe millénaire jusqu'au Bronze ancien III, mais cette identification, bien que généralement acceptée, demeure incertaine.

• SANCTUAIRE, Grèce hellénistique et Rome antique

  • Écrit par Pierre GROS et John SCHEID
  • 45 604 mots
  • 4 médias

  L'insertion dans un tissu urbain particulièrement dense de certains temples à cella dite barlongue, c'est-à-dire perpendiculaire à l'axe du pronaos qui, lui, se projette en avant, manifeste d'une façon exemplaire que ce type de monument est fait pour être appréhendé de face ; le plan, gravé sur marbre, du temple des Dioscures du Circus Flaminius, au sud du champ de Mars à Rome, illustre bien cette situation : ce qui importe, c'est moins la silhouette de la construction et les relations organiques de ses composantes, que sa masse et son aptitude à dominer l'espace situé devant lui.