Barras
- Nom masculin invariant en nombre
Définition
- en sylviculture, dépôt résineux sur l'écorce des pins maritimes
"barras" dans l'encyclopédie
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BARRAS PAUL comte de (1755-1829)
- Écrit par Jean MASSIN
- 3 748 mots
Rentré d'Égypte, Bonaparte laisse espérer à Barras une place prédominante dans le futur régime, en obtient sans peine la démission le 18-Brumaire — et le replonge dans le néant politique. « Quand Barras aura mangé sa fortune, nous l'achèterons », dit-il froidement. Dès lors, Barras outré devient le centre de diverses intrigues qui le rejettent toujours plus vers les royalistes ; assigné à résidence à Marseille, puis exilé à Rome, puis emprisonné, il recouvre sa liberté en 1814, à défaut de son importance, et achève une paisible vieillesse sous le regard tutélaire des Bourbons qui ont plus d'un motif pour ménager leur ancien adversaire repenti.
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JOSÉPHINE, MARIE-JOSÈPHE ROSE TASCHER DE LA PAGERIE (1763-1814) impératrice des Français
- Écrit par José MURACCIOLE
- 3 643 mots
- 2 médias
Elle ne tarde pas à devenir la maîtresse de Barras puis du jeune général Bonaparte. Commandant en chef de l'armée de l'intérieur, celui-ci épouse Rose quelques jours avant de partir pour la campagne d'Italie. Commence alors pour Rose, devenue Joséphine, une destinée où l'ironie le dispute au tragi-comique. Restée royaliste au fond du cœur, elle est employée par son mari et par Barras à des tâches mondaines contradictoires ou à de louches malversations avec les fournisseurs aux armées.
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FRÉRON LOUIS MARIE STANISLAS (1754-1802)
- Écrit par Jean MASSIN
- 1 994 mots
Député à la Convention, Montagnard, régicide, il est envoyé à Marseille et à Toulon avec Barras ; les deux hommes s'entendent pour y faire régner la Terreur, de façon si arbitraire, si intéressée parfois et souvent si odieuse que le Comité de salut public les rappelle dès janvier 1794. Barras cherche alors et réussit quelque peu à se faire oublier ; Fréron, qui n'a pas trouvé le don du silence dans l'héritage paternel, se dépense, devient un des artisans de la chute de Robespierre et pousse la réaction thermidorienne à l'extrême : c'est lui qui organise les bandes de la « jeunesse dorée » et les exerce à pourchasser et à assommer les Jacobins désarmés.
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FRUCTIDOR AN V COUP D'ÉTAT DU 18 (4 sept. 1797)
- Écrit par Jean TULARD
- 2 842 mots
Comme lors du 13 vendémiaire, Barras fait appel à l'armée. Hoche, le 1er juillet 1797, fait marcher des troupes de l'armée de Sambre-et-Meuse sur Paris ; d'Italie, Bonaparte envoie Augereau pour assurer la direction du coup d'État déclenché le 18 fructidor an V (4 sept. 1797). Pichegru et Barthélemy sont arrêtés ; Carnot, qui, au sein du Directoire, n'avait pas caché ses sympathies royalistes, parvient à s'enfuir.
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FLORÉAL AN VI COUP D'ÉTAT DU 22 (11 mai 1798)
- Écrit par Jean TULARD
- 878 mots
Ce succès inquiète fortement le Directoire dominé par les modérés (Barras, Reubell, La Révellière-Lépeaux). On trouve un prétexte juridique : les assemblées électorales s'étaient souvent scindées et des candidats minoritaires avaient été également déclarés élus. Les directeurs demandent aux Conseils, avant l'arrivée des nouveaux venus, de décider quels seraient les députés validés.