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Bas-latin

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. en linguistique, latin pratiqué après la chute de l'empire romain et jusqu'au Moyen Âge

"bas-latin" dans l'encyclopédie

  • VILAIN

    • Écrit par Françoise MOYEN
    • 481 mots

    Le terme « vilain » dérive du bas latin villicus : homme semi-libre attaché à une « villa », grande exploitation gallo-romaine. Ce fut, pendant tout le Moyen Âge, le nom du villageois ou paysan libre. Cependant, il se chargea au cours des siècles de tout le mépris que les seigneurs et même les bourgeois éprouvaient pour les populations rurales, jusqu'à prendre le sens usuel que nous lui connaissons.

  • CRAU ET FOS-SUR-MER

    • Écrit par Lucien TIRONE
    • 5 674 mots
    • 1 média

    Les « coussouls » sont des pâturages à moutons (le mot vient du bas latin qui signifie parcours) pâturés en novembre et de mars à mai après avoir été ranimés par les pluies d'automne et de printemps. Les effectifs ovins de Crau représentent environ 200 000 têtes de bétail. Les troupeaux ont de 1 000 à 3 000 têtes en général. Les aménagements agraires et les irrigations ont profondément transformé les terres sèches.

  • MARELLE

    • Écrit par Thierry DEPAULIS
    • 5 064 mots
    • 2 médias

    Les pays romans usent d'un vocable tiré du bas-latin merellus : outre le français marelle/mérelle, le catalan connaît marro et on ne sera pas surpris de trouver ce mot aussi en italien où l'on recense de nombreuses formes dialectales : smerelli, merlaro, murèlla, maroll, marredda, etc., qui n'excluent pas d'autres termes, tels mulinello ou filetto.

  • COMMUNES

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 7 211 mots

    C'est en ce sens que le mot, issu du bas latin communia, s'est d'abord imposé, en dehors de toute considération de territoire ou de population, pour désigner le groupe constitué en vue de la gestion d'intérêts collectifs, et qu'il paraît survivre dans ces « communes de bourgeoisie » que les cantons de la Suisse alémanique chargent encore de l'administration des biens communaux.

  • PARADES ET PARURES. L'INVENTION DU CORPS DE MODE À LA FIN DU MOYEN ÂGE (O. Blanc)

    • Écrit par Farid CHENOUNE
    • 7 001 mots

    Le pourpoint était un vêtement matelassé et surpiqué (d'où son nom, issu du bas latin perpungere, « percer en piquant ») qui couvrait le buste et les hanches sous l'armure. C'est ce vêtement militaire ajusté qui, à partir de 1330 environ, va susciter l'engouement des jeunes nobles et s'imposer comme la parure « civile » du temps, un temps où la prouesse guerrière est encore une valeur aristocratique (on est au début du conflit entre la France et l'Angleterre).

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