Basilaire
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- servant de base, en particulier pour un organe
- appartenant à une base
"basilaire" dans l'encyclopédie
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BEKESY GEORG VON (1899-1972)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 628 mots
Depuis le milieu du xixe siècle, on savait que le tissu vibratoire le plus important pour l'ouïe est la membrane basilaire qui s'étend sur la longueur de la cochlée en hélice et qui la divise en deux canaux internes. Tôt dans sa carrière, Bekesy découvrit que le son se propage le long de la membrane basilaire sous forme de train d'ondes, et, à Harvard, il fut en mesure de démontrer que ces ondes formaient des crêtes à divers endroits sur la membrane : les basses fréquences vers l'extrémité de la cochlée, et les hautes fréquences près de son entrée ou base.
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IMPLANT COCHLÉAIRE
- Écrit par Michel MONDAIN et Alain UZIEL
- 3 909 mots
L'énergie sonore entraîne une vibration de la membrane basilaire sur laquelle reposent les cellules sensorielles ; étant ainsi excitées, elles génèrent un potentiel d'action qui se propage au nerf auditif. Les propriétés de ces cellules et de la membrane basilaire expliquent le phénomène de sélectivité fréquentielle : un son de fréquence donnée va entraîner la stimulation d'un groupe très restreint de cellules cillées et de fibres nerveuses.
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AUDITION Acoustique physiologique
- Écrit par Pierre BONFILS, Yves GALIFRET et Didier LAVERGNE
- 81 470 mots
- 17 médias
Elle est fondée sur la géométrie de la membrane basilaire. Alors que le diamètre de la cochlée diminue de la base (2 mm) au sommet (1 mm), la membrane basilaire présente une variation inverse : elle est large de 0,1 mm à la base et de 0,5 mm à l'apex, pour une longueur de 34 mm (chez l'Homme) ; de plus, son épaisseur moyenne est plus faible au sommet qu'à la base.
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CENTROSPERMALES
- Écrit par Chantal BERNARD-NENAULT
- 11 708 mots
- 7 médias
Cependant, la placentation variable, basilaire-centrale, axile ou pariétale, ne peut être considérée ici comme un caractère systématique. En effet, Eichler (1875) et, par la suite, Hagerup (1936) ont montré, en suivant le développement de l'ovaire, qu'elles dérivent toutes de la placentation basilaire-centrale. Les Centrospermales forment, par leur graine et leur placentation, un ensemble homogène qu'il paraît arbitraire de fragmenter en divers ordres.
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PRIMULALES
- Écrit par André LAWALRÉE
- 9 456 mots
- 2 médias
L'ordre est caractérisé par les fleurs à corolle gamopétale (sauf exceptions), les étamines généralement en même nombre que les pétales et superposées à ceux-ci, et les ovaires uniloculaires à placenta basilaire ou central. Ces plantes n'ont pas d'importance économique, mais plusieurs, des Primulacées pour la plupart, sont cultivées pour leur beauté : les plus connues sont les primevères, les cyclamens et les lysimaques.