Basse-danse
- Nom féminin singulier
Définition
- en chorégraphie, danse à pas glissés ou marchés, non sautés
"basse-danse" dans l'encyclopédie
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BASSE-DANSE
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 1 683 mots
Thoinot Arbeau (1589) nous apprend que la basse-danse était déjà démodée au xvie siècle, qu'elle était dansée par couples, avec accompagnement instrumental sur un rythme ternaire. Quelques auteurs estiment que basse-danse signifie danse populaire, par opposition aux danses nobles de cour.
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COURANTE, danse
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 530 mots
Basse-danse (glissée, non sautée) à trois temps, proche de la saltarelle et de la gaillarde, la courante apparaît au xvie siècle. Au xviie siècle, elle constitue un mouvement essentiel de la suite instrumentale classique où elle vient souvent après l'allemande, à laquelle elle emprunte parfois le thème. Dans sa forme française, elle est à 3/2 alternant avec 6/4, dans un tempo modéré, avec une anacrouse courte et un mouvement coulant ; en Italie, elle est à 3/4 ou 3/8 et à tempo rapide.
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GAVOTTE
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 849 mots
Basse-danse (glissée, non sautée) française d'origine populaire (en provençal, gavoto évoque les Gavots, habitants de la région de Gap), de rythme binaire (deux pas et un pas assemblé) et de tempo ordinairement modéré. La gavotte commence habituellement par une anacrouse de deux ou trois noires, suivies respectivement d'une blanche ou d'une blanche pointée.
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PAVANE
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 1 459 mots
Basse-danse à mouvement lent, sur mesure binaire (2/4, 4/4), à caractère noble et grave, voire majestueux. Elle fut très en vogue dans l'Europe du xvie siècle. Selon certains, elle serait d'origine italienne et viendrait de paduana ou padovana (danse de Padoue ?) ; selon d'autres, son nom lui viendrait de l'espagnol, pavo (paon), comme si les danseurs se pavanaient à la façon de cet animal.
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BRANLE, musique et danse
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 2 021 mots
Le branle provient vraisemblablement d'une des parties de la suite en basse-danse, et les branles se constituèrent eux-mêmes en suites. Chaque région de l'Europe connut sa variété. Citons, outre le branle de Bourgogne, ceux de Gascogne, du Poitou, du haut Barrois, d'Écosse, de Malte, le branle Tribory de Bretagne ; il y eut aussi le branle des lavandières, celui des sabots.