Basses-danses
- Nom féminin pluriel
Définition
- en chorégraphie, danses à pas glissés ou marchés, non sautés
"basses-danses" dans l'encyclopédie
-
BASSE-DANSE
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 1 684 mots
En ce sens générique, branle, pavane, allemande, sarabande, gavotte, menuet sont des basses-danses. La basse-danse spécifique fut pratiquée de la moitié du xive siècle à la moitié du xvie. Un manuscrit bruxellois datant de 1500 réunit cinquante-neuf basses-danses. Elles étaient généralement monodiques et vraisemblablement accompagnées d'une percussion.
-
ATTAINGNANT PIERRE (1494 env.-env. 1553)
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 909 mots
En 1528, il publie, Chansons nouvelles ; en 1529, Dix-Huit Basses Danses garnies de recoupes et tordions... le tout réduyt en la tablature de lutz ; la même année, la Très Brève et Familière Introduction pour entendre et apprendre par soy-mesme à jouer toutes chansons réduictes en la tablature de lutz avec la manière d'accorder le dict lutz (c'était la première méthode de luth).
-
FORLANE, danse
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 1 456 mots
» Casanova, pour sa part, insistait sur son rythme endiablé : « Il n'y a point de danse nationale plus violente » (à noter cependant que les danses appelées « ballo furlano », dans les Danseries de Phalèse, 1583, ont un mouvement lent, se rapprochant de l'allemande ou du branle, et que plusieurs sont des basses-danses). La forlane se répandit en France, à la fin du xviie siècle, puis en Europe.
-
CHORÉGRAPHIE L'art d'écrire la danse
- Écrit par Marie-Françoise CHRISTOUT
- 11 924 mots
- 1 média
L'« Orchésographie » Au xve siècle, une convention permet de noter en Espagne, Italie et France les basses danses par signes et alphabet : R signifiant révérence ; p, pas ; d, double ; r ou z, reprise ; b, branle, comme en témoignent les manuscrits catalans de Cervera et Tarragone, le Livre des basses danses de Marguerite d'Autriche ou les traités de Guglielmo Ebreo de Pesaro.
-
LUTH
- Écrit par Joël DUGOT
- 38 688 mots
- 1 média
Si les anciennes basses-danses, tout empreintes de la bonhomie médiévale, se retrouvent dans les premières tablatures françaises de Pierre Attaingnant (1529), c'est sous une forme entièrement nouvelle. Elles sont réunies par groupe de trois suivant une même mélodie et une tonalité unique. À une « basse-danse » fait suite une « recoupe » plus rapide, qui s'enchaîne sur un vif « tourdion ».