Bastillé
- Adjectif masculin singulier
Définition
- en héraldique, ayant des créneaux
"bastillé" dans l'encyclopédie
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QUATORZE JUILLET 1789
- Écrit par Jean TULARD
- 2 210 mots
- 1 média
Le 14, une bande se porte, pour y chercher des armes, à la vieille forteresse de la Bastille, où le roi faisait interner les mauvais sujets par lettres de cachets. À la suite d'un malentendu ou d'une provocation, les émeutiers attaquent la Bastille défendue par une poignée de Suisses et d'invalides. Le gouverneur de Launay est massacré. Les « vainqueurs de la Bastille », un millier, venus essentiellement du faubourg Saint-Antoine, sont menuisiers, ébénistes, marchands de vin, gagne-deniers et peut-être agents du duc d'Orléans.
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SAINT-ANTOINE FAUBOURG
- Écrit par Jean DÉRENS
- 4 683 mots
L'occasion de la revanche ne tarde pas : le Faubourg fut au premier plan de la scène lors de la prise de la Bastille. Par la suite, c'est toujours du Faubourg que partit l'insurrection, le 20 juin et le 10 août 1792. L'agitation était orchestrée par Santerre, brasseur fort riche et populaire pour ses largesses, un des vainqueurs de la Bastille, nommé commandant de la garde nationale parisienne le 10 août 1792.
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OPÉRA DE PARIS
- Écrit par Pierre FLINOIS
- 4 126 mots
- 2 médias
L'Opéra-Bastille est inauguré le 13 juillet 1989. Il est réuni au palais Garnier dans l'Association des théâtres de l'Opéra de Paris (ATOP), avec un président commun, Pierre Bergé (1988-1994) ; en 1989, Myung-Whun Chung est nommé directeur musical de l'Opéra-Bastille, poste qu'il quitte en 1994 après un conflit avec le nouveau directeur désigné, Hugues Gall, qui prend ses fonctions en août 1995.
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BUSSY-RABUTIN ROGER comte de (1618-1693)
- Écrit par Jean-Marie CONSTANT
- 2 204 mots
Louis XIV fit conduire Bussy à la Bastille, en 1665, où il demeura treize mois, puis consentit à le laisser partir en exil dans son château en Bourgogne où il resta jusqu'à sa mort. Il avait été nommé à l'Académie française, et son retrait de la cour, qu'il vécut comme une insupportable disgrâce, lui permit d'écrire ses Mémoires et d'entretenir une correspondance abondante.
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WILSON ROBERT (repères chronologiques)
- Écrit par Jean CHOLLET
- 4 237 mots
1991 Parsifal de Wagner (Opéra de Hambourg), La Flûte enchantée de Mozart (Opéra-Bastille) 1992 Doctor Faustus Lights The Light, de Gertrude Stein (Hebbel Theater, Berlin), confirme la faculté de Wilson à exprimer en images un monde intérieur. 1993 Parallèlement à Orlando, Robert Wilson met en scène à Paris Madame Butterfly, de Puccini (Opéra-Bastille).