Batailleuse
- Nom féminin singulier
- Adjectif féminin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- querelleuse, aimant à se battre
Employé comme nom
- celle qui livre bataille
"batailleuse" dans l'encyclopédie
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SONTAG SUSAN (1933-2004)
- Écrit par André BLEIKASTEN
- 5 520 mots
- 1 média
Belle, intrépide, batailleuse, avide d'écrire et de vivre, Susan Sontag ne tarde pas à devenir une figure de la scène intellectuelle new-yorkaise. Son provocant essai Notes on Camp, publié en 1964, où elle cherche à définir la « nouvelle sensibilité » esthétique des années 1960, lui vaut un début de célébrité. En 1966 paraît son premier recueil d'essais, Against Interpretation (Contre l’interprétation).
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UNAMUNO MIGUEL DE (1864-1936)
- Écrit par Bernard SESÉ
- 7 738 mots
» Cette humeur batailleuse marque tous ses écrits. À cela il faut joindre une immense culture, une pensée spontanément originale, souvent paradoxale, un amour profond de l'Espagne, et, enfin, une confiance innée dans le langage, ou plus exactement dans la parole qui est pour lui œuvre de vie. « La parole est œuvre, l'œuvre la plus intime, la plus créatrice, la plus divine des œuvres.
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VALLE-INCLÁN RAMÓN DEL (1866-1936)
- Écrit par Bernard SESÉ
- 7 891 mots
Avec sa longue silhouette barbue et chevelue, ses besicles à l'ancienne, son verbe haut, sa fantaisie débordante, sa générosité altière, son humeur batailleuse et son humour souvent féroce, Valle-Inclán fut une des figures les plus saillantes de son époque. Ses prétentions nobiliaires, les mille anecdotes extravagantes de son existence dissimulaient une personnalité qu'Antonio Machado révélait ainsi : « Don Ramón, comme don Quichotte, ignorait la peur ; pour lui n'existait pas de peur qui ne pût être vaincue par l'esprit.
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CORSE
- Écrit par Christian AMBROSI, Gilbert GIANNONI, Janine RENUCCI et André RONDEAU
- 46 317 mots
- 4 médias
De cette période mal connue il restera des noms d'origine sarrasine, beaucoup de ruines, une influence sur l'art et la formation d'une féodalité batailleuse dont les luttes de clans achèvent de ruiner l'île. La papauté, toujours légitime propriétaire, peut enfin intervenir à nouveau, et Grégoire VII confie l'administration à son légat, évêque de Pise (1077) ; la protection de Pise assure une période de paix et de prospérité, pendant laquelle sont construites de nombreuses églises (La Canonica) ; puis la rivalité avec Gênes conduit le pape, en 1133, à partager les évêchés en deux groupes dépendant l'un de Pise, l'autre de Gênes ; la guerre entre les deux cités maritimes continuant, Gênes s'installe solidement à Bonifacio (1195) et à Calvi (1268), qui resteront par la suite les deux points forts de l'occupation génoise.