Batak
- Nom masculin singulier
Définition
- en linguistique, langue malayo-polynésienne des Bataks d'Indonésie, parlée par environ 4 millions de Bataks mais se subdivisant en quatre dialectes distincts
"batak" dans l'encyclopédie
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BATAK, ethnie
- Écrit par Roger MEUNIER
- 1 841 mots
Les Batak possèdent une langue propre écrite, qui appartient à la famille austro-asiatique (malayo-polynésienne). Les religions chrétienne et musulmane (introduites depuis 1860) sont pratiquées chacune par un tiers des Batak. Le dernier tiers reste attaché aux croyances traditionnelles.
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BATAK PAYS
- Écrit par Jean PIWNIK
- 2 076 mots
Situé au sud de la province d'Atjeh dans le nord de Sumatra (Indonésie), le pays batak est la région de peuplement batak dont le foyer essentiel est la dépression du lac Toba. À la fin du Tertiaire et au début du Quaternaire, plusieurs centaines de mètres de laves et de scories se sont accumulées dans cette région, créant l'énorme intumescence du massif Batak, qui atteint 300 kilomètres dans sa plus grande dimension.
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GAYO ou GAJO
- Écrit par Yvan BARBÉ
- 2 428 mots
L'anthropologue Raymond Kennedy classe les Gayo-Alas comme représentants d'un groupe proto-malais, relié d'une manière très étroite aux Batak. La langue ne serait qu'un dialecte batak. Jusqu'au xxe siècle, les territoires gayo sont restés isolés de tout contact avec les Occidentaux ; cependant leurs États avaient déjà subi la domination atjeh, peuple du littoral, et étaient gouvernés par leurs sultans.
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BELITUNG, Indonésie
- Écrit par Jean PIWNIK
- 1 080 mots
- 1 média
Les commerçants hollandais furent les premiers à mettre en valeur cette ressource de Belitung, qui était habitée alors par des Batak venus de Sumatra, et à exploiter, à partir du milieu du xixe siècle, les alluvions et les veines de minerai, jusqu'à une profondeur de 300 mètres. En 2005, la production des deux îles dépassait 42 000 tonnes de concentrés d'étain par an.
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PUNAN
- Écrit par Yvan BARBÉ
- 4 322 mots
Ces dernières — Iban et Batak notamment — leur imposent nombre de leurs pratiques propres : vie communautaire centrée autour des « longues maisons », tatouages, parlers, vêtements ; les Punan encore nomades sont sous la tutelle directe des chefs de « maisonnées », qui les considèrent comme faisant partie de leur propriété : ainsi les Iban et les Batak les dénomment « bêtes » et les protègent contre d'autres tribus qui pourraient les utiliser comme esclaves ou chasser leurs têtes.