Bazooka
- Nom masculin singulier
Définition
- (mot anglais) dans l'armée, arme lançant des roquettes antichar
Expressions autour de ce mot
- au bazooka : sans discrétion, sans ménagement
"bazooka" dans l'encyclopédie
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GODDARD ROBERT HUTCHINGS (1882-1945)
- Écrit par Bertrand DREYFUS
- 2 715 mots
- 1 média
Lorsque les États-Unis entrent en guerre en 1917, Goddard est affecté à un service de recherches sur les applications militaires des fusées, et c'est sous sa direction qu'est mis au point un projectile à propergol solide qui sera utilisé vingt-cinq ans plus tard pendant la Seconde Guerre mondiale sous le nom de bazooka. En 1919, Goddard reprend ses travaux théoriques sur les ergols liquides et étudie les possibilités offertes par la combinaison hydrogène liquide-oxygène liquide, combinaison qu'il finira par écarter en raison des difficultés et des dangers que présente la manipulation de l'hydrogène liquide.
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SALAN RAOUL (1899-1984)
- Écrit par Jean PLANCHAIS
- 4 950 mots
- 2 médias
Le 16 janvier 1957, deux obus de bazooka tuent, dans le bureau du commandant en chef, un de ses adjoints, le commandant Rodier. Cependant, le général Salan ne cesse de signaler au gouvernement le mécontentement croissant de l'armée. Il couvre de son autorité le bombardement de Sakiet Sidi Youcef, en territoire tunisien, qui provoquera une crise internationale.
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L'ESPRIT FRANÇAIS. CONTRE-CULTURES, 1969-1989 (exposition)
- Écrit par Paul ARDENNE
- 5 341 mots
L’affirmation féministe ? La création du Front homosexuel d’action révolutionnaire (FHAR), la quête de reconnaissance et de droits des homosexuels ? Elles n’ont pas grand rapport avec le minimalisme post-industriel de Peter Klasen ni le graphisme accumulateur et post-dadaïste de Kiki Picasso et du groupe Bazooka… L’approche de la période, scolaire mais pas toujours pour le pire, tend ici à l’encyclopédisme, et il est vrai que rien ou presque ne manque à l’étalage, au risque du trop-plein et sans que l’on soit bien sûr que l’évocation de l’« esprit » des soirées du Palace, que l’on veut a posteriori déjantées et irrévérencieuses, ait grand-chose à voir avec le maoïsme tardif ou la lutte des immigrés pour la dignité, qui marquent eux aussi la période.
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AMIN DADA IDI (entre 1923 et 1926-2003)
- Écrit par Bernard NANTET
- 5 797 mots
- 1 média
En juin 1977, le véhicule qu'il devait prendre est détruit par un obus de bazooka. Il s'ensuit une nouvelle épuration au sein de l'armée. Mais ses débordements ne s'exportent pas, surtout lorsqu'ils s'exercent aux dépens des pays voisins, comme la Tanzanie, par exemple, dont il envahit une partie du territoire (le saillant de la Kagera) en 1978. Julius Nyerere, qui est au socialisme africain ce qu'Houphouët-Boigny est au capitalisme (une réussite pour chacun dans leur genre), entreprend la reconquête.
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COMBAS ROBERT (1957- )
- Écrit par Bernard MARCADÉ
- 6 116 mots
Alors que la plupart de ses amis (principalement les frères Hervé et Buddy Di Rosa) étaient influencés par la bande dessinée « branchée » de l'époque (dans la ligne de Bazooka), Combas choisit délibérément de rendre hommage à la bande dessinée populaire et enfantine (Vaillant, Pif le Chien, Pilote, Tintin). Quand il écrit sur une de ses peintures de 1978 : « Mickey n'est plus la propriété de Walt, il appartient à tout le monde », Combas veut dire que c'est moins la bande dessinée en tant que telle (comme genre, ou surtout comme style) qui l'intéresse, que ce qu'elle signifie dans l'imaginaire populaire.