Beaux-frères
- Nom masculin pluriel
Définition
- frères du conjoint
- maris de sœurs
- maris de belles-sœurs
"beaux-frères" dans l'encyclopédie
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ARAUCANS
- Écrit par Simone DREYFUS-GAMELON
- 5 805 mots
Chaque établissement indigène était autrefois constitué par une grande maison qui abritait plusieurs ménages apparentés en ligne masculine : au moment de son mariage, la femme venait résider dans la maison du père de son mari, où elle cohabitait avec tous ses beaux-frères, leurs épouses et leurs enfants. Depuis la fin du xixe siècle, plusieurs de ces familles étendues, vivant dans une même réserve, constituent des patrilignages.
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MARCEL ÉTIENNE (1316 env.-1358)
- Écrit par Claude GAUVARD
- 5 744 mots
Au contraire, ses beaux-frères, le chanoine Jean Des Essarts et Robert de Lorris, acceptent, en jouant la carte de la réhabilitation, et avec le nouveau roi Jean II, ils gagnent. Étienne Marcel est ulcéré, mais il a désormais les mains libres pour critiquer les abus de la grande bourgeoisie. Comme, à partir de 1353, il est, avec d'autres Parisiens, privé de la clientèle de la cour du roi au profit de marchands étrangers, il prend aussi ses distances vis-à-vis de la royauté.
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BRUHAT JEAN (1905-1983)
- Écrit par Madeleine REBÉRIOUX
- 8 880 mots
Il vient pour une part de ses racines plébéiennes, pour une part plus grande encore de l'influence exercée sur lui, à la fin de la Grande Guerre, par un de ses beaux-frères, Alfred Delhermet, un instituteur syndicaliste-révolutionnaire, proche du noyau de la Révolution prolétarienne. Les années 1930 à 1937 sont provinciales. Agrégé d'histoire, Bruhat est nommé au lycée Clemenceau à Nantes, une grande ville ouvrière où, comme à Saint-Nazaire, dominent les options socialistes, à l'exception des métallos et des dockers.
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CANNIBALISME
- Écrit par Nicole SINDZINGRE et Bernard THIS
- 23 034 mots
- 1 média
Clastres a montré, en outre, la pertinence, dans la pratique tupinamba, des règles d'alliance : les ennemis mangés étaient des alliés potentiels, car leurs femmes pouvaient être des épouses ; ainsi s'engageaient des relations avec les « beaux-frères ennemis ». À l'opposé, les Guayaki du Paraguay, endocannibales, mangeaient les morts de leur groupe, avec lesquels ils avaient presque toujours, du fait de la taille réduite de celui-ci, des liens de parenté.
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MURILLO BARTOLOMÉ ESTEBAN (1618-1682)
- Écrit par Antonio BONET-CORREA
- 10 286 mots
- 6 médias
Dernier-né des quatorze enfants d'un chirurgien-barbier, Murillo est orphelin à quatorze ans et doit vivre alors chez un de ses beaux-frères. Son maître fut Juan del Castillo, peintre médiocre, encore attaché aux formules du maniérisme, mais bon dessinateur, qui compta Alonso Cano parmi ses disciples. D'après Antonio Palomino, Murillo, qui commença à peindre pour la foire hebdomadaire de Séville, aurait fait dans sa jeunesse un voyage à Madrid, hypothèse que l'on a mis en doute.