Bec-de-perroquet
- Nom masculin singulier
Définition
- en médecine, prolifération du tissu osseux au voisinage d'une articulation enflammée
Synonyme
- ostéophyte
"bec-de-perroquet" dans l'encyclopédie
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OSTÉOPHYTE
- Écrit par François BOURNÉRIAS
- 494 mots
Au niveau de la partie supérieure de la colonne vertébrale, les ostéophytes, qui réalisent l'aspect radiologique classique du « bec de perroquet », peuvent comprimer les éléments nerveux contigus : on a démontré la fréquence de nodules disco-ostéophytiques dans les radiculalgies du membre supérieur.
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PSITTACOSAURUS
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 821 mots
- 1 média
L'avant du crâne ressemblait beaucoup à un bec de perroquet car la mâchoire supérieure se recourbait en avant de la mandibule – d'où le nom de ce dinosaure, psittakos signifiant « perroquet » en grec. Outre ces particularités, Psittacosaurus semble avoir évolué à partir de dinosaures ornithopodes à la fin du Jurassique ou au tout début du Crétacé.
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CHONDRICHTHYENS
- Écrit par Philippe JANVIER
- 13 124 mots
- 7 médias
Parmi ces derniers groupes, on peut citer les eugénéodontides, aux allures de requins et dont les mandibules étaient armées de grandes spirales dentaires symphysaires, les étranges inioptérygiens, aux allures de rascasses, les hélodontides, et les pétalodontides, trapus et aux dents antérieures en forme de bec de perroquet. Ces lointains précurseurs des chimaeroïdes possédaient des « familles » de dents séparées, comme celles des élasmobranches, mais à remplacement lent (d'où leur nom informel de « bradyodontes »).
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MALFORMATIONS CONGÉNITALES
- Écrit par Jean de GROUCHY
- 16 109 mots
- 1 média
Il existe enfin des affections osseuses localisées, telles que : – l'oxycéphalie, ou crâne en tour ; – l'acrocéphalo-syndactylie, ou maladie d'Apert, qui comporte une brachycéphalie, des yeux écartés, un nez petit, une soudure des doigts ; – la maladie de Crouzon avec son crâne en « chapeau de clown », les yeux anormalement écartés et turgescents, le nez en bec de perroquet, l'atrophie du maxillaire supérieur ; – la luxation congénitale de la hanche, fréquente notamment en Bretagne, maladie dominante qui se manifeste le plus souvent chez les filles ; – la brachydactylie, ou brièveté des doigts, maladie dominante sans conséquence grave : – la symphalangie, ou soudure des deux phalanges, dominante, observée dans certains cas sur plusieurs dizaines de générations ; – l'ectrodactylie, ou absence de doigts ; – la clinodactylie, ou incurvation du cinquième doigt ; – la polydactylie, ou doigts surnuméraires, dominante ; elle fait partie de la trisomie 13 ; – la syndactylie, ou soudure de deux ou plusieurs doigts, variant de la simple palmure à la fusion complète ; – la pince de homard réduisant la main à une pince composée de deux éléments en raison de l'absence des doigts médians ; – le prognathisme, ou saillie de la mâchoire inférieure ; maladie dominante, on la suit sur plusieurs générations dans la famille des Habsbourg d'Espagne.
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THÉÂTRES DU MONDE La tradition indienne
- Écrit par Marie-Simone RENOU
- 18 262 mots
Ainsi, pour figurer l'arrosage d'un arbre, l'héroïne « dispose d'abord ses mains en nalinīpadmakoṣa (bourgeon de lotus), et elle les croise sans les appliquer l'une contre l'autre, les recourbe en bec de perroquet et les tourne vers le sol en opposant le revers de l'une au revers de l'autre ». Mais le kathākali a multiplié les figurations complémentaires en partant des positions fondamentales ou « clefs », de manière à décrire symboliquement les objets, les émotions ou les notions les plus abstraites.