Beethovenienne
- Adjectif féminin singulier
Définition
- en musique, relative à Beethoven, à sa musique
Synonyme
- beethovénienne
"beethovenienne" dans l'encyclopédie
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SYMPHONIE FANTASTIQUE (H. Berlioz)
- Écrit par Alain PÂRIS
- 1 445 mots
- 1 média
L'adjonction d'un mouvement supplémentaire au schéma classique de la symphonie, haydnienne ou beethovénienne, en quatre mouvements, représente déjà une nouveauté. Mais ce leitmotiv avant l'heure est encore plus important, car il constitue l'axe véritable d'une partition qui met en œuvre quantités de ressources instrumentales alors inusitées : l'effectif orchestral est plus développé que celui de Beethoven (cuivres, percussion, harpes), avec des effets d'écho en coulisse et un sens de la couleur auparavant inconnu.
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BEETHOVEN LUDWIG VAN (1770-1827)
- Écrit par Brigitte MASSIN et Jean MASSIN
- 23 115 mots
- 3 médias
Ils renoueront plus étroitement les liens de la musique avec le chant populaire, dans la ligne même de la recherche beethovénienne. Surtout, ils recevront de Beethoven le souci de penser leur création et leur existence tout ensemble, comme le besoin d'exprimer la durée psychologique. Mais leur impressionnisme émotif se détournera de la dialectique beethovénienne, de la forte et souple unité de l'œuvre.
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Symphonie n° 9 « Du Nouveau Monde », DVOŘÁK (Antonín)
- Écrit par Alain FÉRON
- 2 697 mots
Schubert, Schumann, Brahms et Bruckner vont développer les formes haydnienne puis beethovénienne classiques. En prenant pour modèle les troisième et sixième symphonies de Beethoven, d'autres compositeurs bâtissent un nouvel univers, qui aboutit à la symphonie à programme (Berlioz) et au poème symphonique (Liszt, Richard Strauss). Tchaïkovski et Dvorák (dans sa Symphonie «Du Nouveau Monde», notamment) établissent une synthèse entre ces deux tendances.
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LINDBLAD ADOLF FREDERIK (1801-1878)
- Écrit par Michel VINCENT
- 3 095 mots
Dans l'intervalle, en 1830, Lindblad signe une Symphonie en « do » majeur très beethovénienne qui sera révisée ultérieurement par Schumann et exécutée au Gewandhaus de Leipzig par Mendelssohn. Son opéra Frondôrerna (Les Frondeurs) ne fut qu'un demi-succès (à cause du texte). L'essentiel de la production du compositeur réside bien sûr dans ses 215 Mélodies qui lui valurent le surnom de « Schubert suédois ».
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WEITLING WILHELM (1808-1871)
- Écrit par François BURDEAU
- 3 652 mots
Weitling préconisait la formule schillérienne (et beethovénienne) : « Tous les hommes sont frères » ; Marx et Engels préférèrent le mot d'ordre : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous », en rétorquant à Weitling que, de certains hommes, ils n'avaient nulle envie de se dire les frères.