Belli
- Interjection
Définition
- dans l'expression "casus belli ", cas de guerre
- préfixe latin signifiant combat
"belli" dans l'encyclopédie
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BELLI GIUSEPPE GIOACHINO (1791-1863)
- Écrit par Francis DARBOUSSET
- 5 648 mots
L'Amour manque, que Belli cherchera auprès de la jeune Vincenza Roberti, puis de l'actrice Amalia Bettini, mais la Mère est retrouvée, et l'aisance matérielle est assurée pour vingt ans, ainsi que l'otium cum dignitate où s'épanouiront les Sonnets. Fonctionnaire pontifical pour la forme, Belli fréquente désormais en égal la classe dirigeante. En hiver, il mène une vie mondaine et salonnarde à Rome.
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LES MUSICIENS DANS L'ANTIQUITÉ (A. Bélis) Fiche de lecture
- Écrit par Bernard HOLTZMANN
- 5 833 mots
Imaginons toutes les partitions de Bach, de Haydn, de Mozart perdues ; de Beethoven, quelques bagatelles conservées ; de Wagner, seulement un ou deux livrets ; de Verdi, un bout d'air, et, d'inconnus qui le furent sans doute à peine moins de leur vivant, des pièces de circonstance peu inspirées ; quant aux instruments pour lesquels tous composèrent, deux ou trois claviers défoncés, un archet cassé, aussitôt oubliés qu'exhumés.
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GENTILI ALBERICO (1552-1608)
- Écrit par Patricia BUIRETTE
- 4 145 mots
Parmi ses œuvres, il faut citer : De juris interpretibus libri sex (1582), De legationibus libri tres (1585), De jure belli libri tres (1598), Hispanicae advocationis libri duo (édition de sa plaidoirie sur le droit des neutres, faite selon sa volonté par son fils en 1613).
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SEPÚLVEDA JUAN GINÉS DE (1490 env.-1573)
- Écrit par François BURDEAU
- 2 222 mots
Dans le Democrates secundus sive Dialogus de justis causis belli, il exalte la constitution d'un impérialisme mondial d'une façon telle qu'il suscite la réprobation des théologiens de Salamanque et d'Alcalá consultés par le Conseil de Castille. L'écrit est publié en Espagne et provoque une violente controverse. Pour éclairer le Conseil des Indes, une junte de théologiens et de juristes se réunit en 1550 : Sepúlveda se heurte alors à l'anticolonialisme de Las Casas ; Francisco de Vitoria apporte une solution et, au nom des principes du christianisme et du respect de la souveraineté politique, affirme que, sous réserve de conditions très définies, la colonisation peut être juste ; touchant l'autre idée majeure prônée par Sepúlveda, il affirme qu'il y a lieu de rejeter l'idée parfaitement dépassée d'un empire universel et d'instaurer un réel équilibre entre des nations souveraines.
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BARBEYRAC JEAN DE (1674-1744)
- Écrit par Patricia BUIRETTE
- 3 330 mots
Outre quelques œuvres originales telles que Traité du jeu (1709), le Traité de la morale des Pères (1728) où il ridiculise les Pères de l'Église, et un Supplément au grand corps diplomatique, histoire curieuse des anciens traités jusqu'à Charlemagne (1739), on lui doit surtout les traductions suivantes de Pufendorf : Le Droit de la nature et des gens (De jure naturae et gentium, Amsterdam, 1706) ; Les Devoirs de l'homme et du citoyen (De officio hominis et civis, 1707) ; de Noodt : Du pouvoir des souverains et de la liberté de conscience (1707) ; de Cumberland : Les Droits de la nature (De legibus naturae) ; de Grotius : Le Droit de la guerre et de la paix (De jure belli ac pacis, 1724).