Benzénique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en chimie, apparenté au benzène
"benzénique" dans l'encyclopédie
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BENZÈNE
- Écrit par Dina SURDIN
- 2 621 mots
Le plus simple des hydrocarbures aromatiques. Formule : C6H6 Fréquemment symbolisé par : Masse moléculaire : 78,11 g Masse spécifique : 0,88 g/cm3 Point de fusion : 5,5 0C Point d'ébullition : 80,09 0C. Cristaux incolores dans le système orthorhombique bipyramidal. Forme un azéotrope avec l'eau. Infiniment soluble dans l'éthanol, l'éther, l'acide acétique, l'acétone et le toluène.
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TOLUÈNE
- Écrit par Dina SURDIN
- 1 317 mots
Le groupement méthyle, fixé sur le noyau benzénique, apporte une perturbation par rapport aux propriétés du benzène. Le substituant CH3— est donneur d'électrons et va donc rendre le noyau benzénique encore plus sensible aux attaques électrophiles. On obtient facilement, par exemple, le dérivé trinitré (trinitro-2, 4, 6-toluène). Les attaques électrophiles se font sur les positions ortho et para, c'est-à-dire sur les sommets porteurs d'une charge partielle δ—.
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HORDÉNINE
- Écrit par Philippe COURRIÈRE
- 1 404 mots
Comme la mescaline et l'éphédrine, l'hordénine est une phényl-éthylamine portant un groupement hydroxyle sur le noyau benzénique ; cette structure explique son activité pharmacologique. Cet alcaloïde se présente sous forme de cristaux orthorhombiques, insipides, incolores et fondant vers 120 0C ; peu solubles dans l'eau et solubles dans l'éther et l'alcool, ils sont optiquement inactifs.
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PYRIDINE
- Écrit par Bernard BACH
- 1 472 mots
Ce composé hétérocycle aromatique possède un noyau qui présente une stabilité analogue à celle du noyau benzénique et qui fournit aussi trois isomères. Il n'y a pas de liaison azote-hydrogène. Les bases dites pyridiques, homologues de la pyridine, ont été découvertes par Anderson (1846) dans les goudrons d'os ; on les rencontre aussi dans les goudrons de houille, de schiste et de lignite.
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XYLÈNES
- Écrit par Fernand COUSSEMANT
- 1 606 mots
Les xylènes ou diméthylbenzènes (CH3—C6H4—CH3) existent sous trois formes isomères suivant la position relative des deux substituants méthyle sur le cycle benzénique ; ils sont obtenus initialement en mélange avec un quatrième isomère, l'éthylbenzène. Chimiquement, ils présentent les propriétés typiques des noyaux aromatiques, d'une part, des groupes alkyle fixés sur ces noyaux, d'autre part.