Berceuse

"berceuse" dans l'encyclopédie

• GODARD BENJAMIN (1849-1895)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 1 012 mots

  Son opéra le plus connu, Jocelyn (d'après Lamartine, créé à la Monnaie de Bruxelles, le 25 février 1888), est célèbre par sa Berceuse. Parmi ses autres œuvres, citons les opéras Pedro de Zalamea (d'après Calderón de la Barca, créé au Théâtre Royal d'Anvers, le 31 janvier 1884) et La Vivandière (créé à l'Opéra-Comique de Paris, le 1er avril 1895), ainsi que la Symphonie légendaire, opus 100 (1886).

• ALAIN JEHAN (1911-1940)

  • Écrit par Brigitte MASSIN
  • 2 385 mots

   » Cet humour s'exprime souvent dans le titre même des œuvres : En dévissant mes chaussettes, Berceuse sur deux notes qui cornent. Rapidité, mobilité, variété, recherches rythmiques et modales sont les caractéristiques d'un style que Marie-Claire définit de la manière suivante : « Tout Alain est dans cette attitude : ne jamais exagérer un effet et se moquer de ses propres épanchements.

• BEER-HOFMANN RICHARD (1866-1945)

  • Écrit par Lore de CHAMBURE
  • 2 588 mots

  Un tout petit poème, « Berceuse pour Myriam » (« Schlaflied für Mirjam », 1897), va venir justifier de la confiance témoignée. En regardant sa fille dormir, le poète réfléchit à la condition humaine, solitude essentielle dans un monde pourtant riche en beauté. Tandis que l'enfant ignore encore la différence entre la mort et le soleil, symbole de vie, l'adulte se sent poussé par un destin aveugle : « Nous ne sommes tous que rives.

• WOZZECK (A. Berg)

  • Écrit par Juliette GARRIGUES
  • 8 626 mots

  Après avoir été insultée par une voisine, elle ferme la fenêtre et chante une berceuse à son enfant. À ce moment-là Wozzeck arrive, lui raconte ses visions et s’en va sans prêter la moindre attention à son enfant. Marie prend peur. La scène repose sur deux musiques très contrastées : une marche militaire et une berceuse, sur un intervalle de quarte.

• ROSEMARY'S BABY, film de Roman Polanski

  • Écrit par Laurent JULLIER
  • 4 748 mots
  • 1 média

  La caméra retourne alors aux buildings de Manhattan qu'elle décrivait déjà en ouverture, au son d'une berceuse triste et délicate qui souligne la solitude de la mater dolorosa au milieu d'un océan de béton et d'acier.