Berkeleyenne

"berkeleyenne" dans l'encyclopédie

• MOORE GEORGE EDWARD (1873-1958)

  • Écrit par Françoise ARMENGAUD
  • 8 605 mots

  Bien qu'il s'agisse là de la formule berkeleyenne de l'idéalisme subjectif, Moore n'épargne pas les sophismes de l'idéalisme moniste néo-hégélien de Bradley. Contre la confusion qui les caractérise, Moore distingue dans la sensation l'acte et l'objet. Une sensation de bleu et une sensation de rouge ont quelque chose de commun – disons : la conscience – et quelque chose qui les différencie : leur objet, le rouge, le bleu.

• EXPÉRIENCE

  • Écrit par Pascal ENGEL
  • 39 307 mots
  • 1 média

  Comme on l'a souvent dit, il ne restait plus à Hume, une fois abandonnées l'idée lockéenne du moi et l'idée berkeléyenne de Dieu, qu'à radicaliser ces conséquences, et à conclure que toute tentative, pour fonder la connaissance sur l'expérience sensible, doit conduire à une forme de scepticisme. Le scepticisme humien n'est cependant pas le scepticisme traditionnel.

• SURRÉALISME Histoire

  • Écrit par Ferdinand ALQUIÉ et Pierre DUBRUNQUEZ
  • 62 793 mots
  • 3 médias

  Plus généralement, on peut y voir la source de son goût pour la philosophie idéaliste, qu'elle soit berkeleyenne ou fichtéenne, et l'origine de la notion même de surréalité. L'espoir, la révolte et la révolution Libérer l'esprit, c'est, d'abord, s'opposer à ce qui le détermine. On trouve donc, dans le surréalisme, un aspect de révolte et de négation.