Beuglant
- Nom masculin singulier
- Verbe au participe présent
Définition
Employé comme adjectif
- hurlant, criant à tue-tête
Employé comme nom
- café-concert au début du siècle
Forme dérivée du verbe « beugler »
"beuglant" dans l'encyclopédie
-
INGE WILLIAM MOTTER (1913-1973)
- Écrit par Paul MORELLE
- 2 523 mots
Dans Bus Stop, à l'inverse, une chanteuse de beuglant cède à l'attrait douceâtre du mariage. C'est quand il voulut aller plus loin, ouvrir la blessure et par là forcer le ton, dans Le Palier sombre au haut de l'escalier où un jeune juif se suicide parce qu'une femme l'a insulté publiquement et, surtout, dans Il n'y a plus de roses, qui met à jour l'esprit de possession des mères américaines à l'égard de leurs fils, que William Inge cessa de rencontrer la faveur du public.
-
WALCOTT DEREK (1930-2017)
- Écrit par Jean-Pierre DURIX
- 9 206 mots
- 1 média
la grosse grenouille beuglant en quête de suffrage » (« The Sea is History »), la mer demeure le berceau de l'histoire et l'artiste, détenu dans la « dure prison » de la poésie doit composer inlassablement « ce langage qui passe de main en bouche » (« Forêt d'Europe »). Devenu professeur à l'université de Boston en 1981, Walcott, qui compte parmi ses proches amis Seamus Heaney et Joseph Brodsky, revient cependant chaque été aux Antilles.
-
GABLE CLARK (1901-1960)
- Écrit par Joël MAGNY
- 9 517 mots
- 1 média
Le tenancier dépravé d'un beuglant trouve, à la faveur du tremblement de terre de San Francisco, le chemin de la foi et celui du cœur de l'hésitante Jeanette MacDonald ! Le personnage a su aussi évoluer en fonction des ambitions des réalisateurs. En 1932, dans Red Dust (La Belle de Saigon), Gable interprète, sous la direction de Victor Fleming, le rôle d'un planteur de caoutchouc en Indochine, pris entre une aventurière fuyant la police (Jean Harlow) et une femme de passage (Mary Astor), digne et (presque) prude épouse d'un homme atteint par la malaria.
-
STERNBERG JOSEF VON (1894-1969)
- Écrit par Victor BACHY
- 10 749 mots
- 4 médias
La femme règne dans ce monde maléfique, victime douloureuse (Lena X, Shanghai Gesture, Anatahan) ou fausse reine, qu'elle soit impératrice (The Scarlet Empress), prostituée ou servante, chanteuse de beuglant ou espionne. La femme, c'est Evelyn Brent, Gene Tierney, Jane Russell, mais c'est surtout Marlene Dietrich. L'opinion ne retient que Marlene, obscure théâtreuse révélée par L'Ange bleu, emmenée par Sternberg de Berlin à Hollywood, qui en fit une star (peut-être pour concurrencer le règne de Garbo).