Bhikshu
- Nom masculin singulier
Définition
- désigne les hindous qui pour obtenir le salut, renoncent au monde, ne possèdent plus qu'un bâton pour matcher et un bol pour l'aumône
"bhikshu" dans l'encyclopédie
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BHIKṢU
- Écrit par Jean VARENNE
- 503 mots
L'appellation de bhikshu (« mendiant ») est également employée par les bouddhistes, soit sous sa forme sanskrite (bhikṣu), soit sous sa forme pâli (bhikkhu).
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VIJÑĀNA BHIKṢU (XVIe s.)
- Écrit par Jean VARENNE
- 714 mots
Vijnâna Bhikshu (vijñāna bhikṣu) s'attacha surtout à exposer les principes fondamentaux de ces deux darshanas traditionnels, en montrant qu'ils se complètent l'un l'autre. Son œuvre fait preuve d'une certaine originalité dans la mesure notamment où elle s'efforce d'introduire, dans le système, des éléments empruntés au Védânta (doctrine de l'âtman-brahman) ainsi qu'à la religion de bhakti.
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HĪNAYĀNA ou PETIT VÉHICULE
- Écrit par Dominique TROTIGNON
- 8 093 mots
À une époque ancienne, c'était le Bouddha après son Éveil qui constituait un exemple à suivre ; il était l'exemple même du bhikshu, le renonçant « sans foyer » qui pratique la discipline (vinaya) et développe l'attention à chaque instant, bien qu'il ait déjà atteint l'Éveil ; il exprime sa compassion en délivrant son propre enseignement et par l'exemplarité de son mode de vie de bhikshu.
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SAṂNYĀSIN ou SANNYĀSIN
- Écrit par Jean VARENNE
- 3 004 mots
Le plus souvent, un rituel solennel marque le départ de celui que l'on nomme désormais samnyâsin (saṃnyāsin : « renonçant »), sâdhu (sādhu : « saint ») ou bhikshu (bhikṣu : « mendiant »). Ayant l'obligation d'errer sans cesse et de vivre d'aumône (car il ne doit rien posséder), le samnyâsin peut vivre une vie solitaire (beaucoup font vœu de silence) ; mais, le plus souvent, après être parvenu au terme de sa quête spirituelle, il accepte des disciples à qui il transmet l'initiation qu'il a lui-même reçue de son maître.
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SĀṂKHYA
- Écrit par Jean VARENNE
- 3 781 mots
), Vijn̄āna Bhikshu (xvie s.). Les plus anciennes Upaniṣadṣ connaissent également les principales catégories du Sāṁkhya, dont l'influence est prépondérante dans toute la littérature épique (et notamment dans la Bhagavad Gītā) et dans les Purạ̄na. Il faut mentionner enfin que tous les textes concernant le Yoga se réfèrent au Sāṁkhya et que le tantrisme (qui domine de larges secteurs de la pensée hindoue moderne) adhère à la cosmologie et à la psychologie de ce darśana, qui se trouve donc être l'une des dimensions essentielles de l'indianité.