Bhiksu
- Nom masculin singulier
Définition
- en religion, saint hindou ayant fait vœu de pauvreté
"bhiksu" dans l'encyclopédie
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BHIKṢU
- Écrit par Jean VARENNE
- 503 mots
L'appellation de bhikshu (« mendiant ») est également employée par les bouddhistes, soit sous sa forme sanskrite (bhikṣu), soit sous sa forme pâli (bhikkhu).
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VIJÑĀNA BHIKṢU (XVIe s.)
- Écrit par Jean VARENNE
- 714 mots
Vijnâna Bhikshu (vijñāna bhikṣu) s'attacha surtout à exposer les principes fondamentaux de ces deux darshanas traditionnels, en montrant qu'ils se complètent l'un l'autre. Son œuvre fait preuve d'une certaine originalité dans la mesure notamment où elle s'efforce d'introduire, dans le système, des éléments empruntés au Védânta (doctrine de l'âtman-brahman) ainsi qu'à la religion de bhakti.
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SAṂNYĀSIN ou SANNYĀSIN
- Écrit par Jean VARENNE
- 3 004 mots
Le plus souvent, un rituel solennel marque le départ de celui que l'on nomme désormais samnyâsin (saṃnyāsin : « renonçant »), sâdhu (sādhu : « saint ») ou bhikshu (bhikṣu : « mendiant »). Ayant l'obligation d'errer sans cesse et de vivre d'aumône (car il ne doit rien posséder), le samnyâsin peut vivre une vie solitaire (beaucoup font vœu de silence) ; mais, le plus souvent, après être parvenu au terme de sa quête spirituelle, il accepte des disciples à qui il transmet l'initiation qu'il a lui-même reçue de son maître.
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VEDĀNTA
- Écrit par Jean VARENNE
- 14 886 mots
C'est ainsi qu'au xvie siècle Vijñāna Bhikṣu tente une synthèse du Vedānta et du yoga, bientôt suivi dans cette voie par un nombre considérable de philosophes qui expliquent inlassablement que le Vedānta est, en fait, la synthèse et le couronnement de tous les darśanas. On peut dire que, dès le xviie siècle, la partie est gagnée : le Vedānta apparaît comme la métaphysique par excellence ou, si l'on préfère, la philosophie en soi, cependant que les autres systèmes ne sont plus considérés que comme des approches préliminaires (ou des aspects spécialisés) de la doctrine brahmanique par excellence.
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BOUDDHISME (Arts et architecture) Représentations du Buddha
- Écrit par Bruno DAGENS
- 15 631 mots
- 8 médias
Un moine bouddhique ( bhikṣu) se reconnaît à son vêtement, au fait qu'il ne porte ni bijoux ni parures et enfin à son crâne rasé. En ce qui concerne le Buddha, on constate qu'il porte pratiquement toujours le vêtement monastique, qu'il est le plus souvent dépourvu de tout bijou et, enfin, qu'il n'a jamais le crâne rasé. Le vêtement monastique est celui (en trois éléments) que le Buddha lui-même a fixé ; les variantes que présentent les images du Buddha correspondent surtout à des modes régionales (ainsi le manteau porté plié sur l'épaule en Asie du Sud-Est à partir du xiiie siècle) ou à des conventions esthétiques propres aux différentes écoles artistiques (rendu du drapé).