Bi-hebdomadaire
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- ayant lieu ou paraissant deux fois par semaine
Synonyme
- bihebdomadaire
"bi-hebdomadaire" dans l'encyclopédie
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HAVLÍČEK-BOROVSKY KAREL (1821-1856)
- Écrit par Ivo FLEISCHMANN
- 2 546 mots
» Abandonnant le Pražské Noviny, il édite depuis avril 1848 le Journal national (Národní Noviny), qui est interdit dès le début de 1850, mais qu'il réussit à remplacer par un bi-hebdomadaire, Le Slave (Slovan), interdit à son tour en août 1851. En novembre de la même année, Havlíček comparaît devant les assises et est acquitté ; mais, en décembre, le ministère viennois le fait déporter à Brixen (Tyrol), d'où il ne reviendra qu'en 1855 pour mourir, tuberculeux, un an plus tard.
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RICHELIEU, Indre-et-Loire
- Écrit par Claude MIGNOT
- 3 657 mots
Il obtient l'instauration d'un marché bi-hebdomadaire et de quatre foires annuelles, le transfert de la justice de Faye et du grenier à sel de Loudun, la création d'une nouvelle paroisse. Il fonde deux écoles et une académie ou collège royal, et attire une mission et des religieuses de Saint-Vincent-de-Paul. Les travaux, contrôlés par Henri de Sourdis, archevêque de Bordeaux, sont menés activement par Jean Thiriot, le grand entrepreneur parisien, et son neveu Nicolas Durand, sous la conduite des frères de Jacques Le Mercier, Pierre et Nicolas.
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ŠTÚR L'UDOVÍT (1815-1856) & SON ÉCOLE
- Écrit par Vladimir PESKA
- 5 513 mots
En 1845, Štúr lance un bi-hebdomadaire (avec un supplément littéraire) et s'engage, comme député de la diète de Hongrie, dans la lutte politique qui culmine dans les années mouvementées de 1848-1849 : il rédige les « demandes de la nation slovaque », ce qui lui vaut un mandat d'arrêt de Kossuth ; il participe à Prague au congrès slave interrompu par les événements révolutionnaires et l'intervention militaire autrichienne ; il organise la résistance militaire slovaque anti-hongroise à partir de la Moravie.
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PHYSIOCRATES
- Écrit par Abel POITRINEAU
- 22 448 mots
On peut citer, parmi les plus notables d'entre eux : le marquis de Mirabeau (1715-1789), auteur d'ouvrages à succès tels que La Philosophie rurale, un des livres sacrés de la secte, ou La Théorie de l'impôt ; Pierre Dupont de Nemours, brillant publiciste et propagandiste zélé qui, le premier, employa le terme de physiocratie dans son traité de 1768 ; l'abbé Nicolas Baudeau, transfuge de l'éclectisme libéral et fondateur des Éphémérides du citoyen, périodique du groupe ; ou encore Mercier de la Rivière, qui donna le schéma normatif d'un despotisme légal dans son Ordre naturel et essentiel des sociétés politiques (1769) ; l'abbé Roubaud, qui dirigea le Journal de l'agriculture, du commerce et des finances, organe bi-hebdomadaire de la « secte » ; le Trosne, le juriste de l'école, qui publia en 1765 son ouvrage sur La Liberté du commerce des grains ; et bon nombre de comparses qui ne furent pas les moins ardents, tels Butré, honnête expert sans grand talent, ou le margrave Charles-Frédéric de Bade-Durlach, qui fournira à ses amis un champ d'expérimentation de leurs principes : son propre margraviat.
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PRESSE Naissance et développement de la presse écrite
- Écrit par Pierre ALBERT
- 31 743 mots
- 2 médias
Elle finit en 1762 par devenir tout à fait officielle et prit le titre de Gazette de France sous le patronage des Affaires étrangères ; elle fut alors bi-hebdomadaire. Elle eut jusqu'à 12 000 abonnés en 1780. À côté d'elle, d'autres publications obtinrent un privilège qui délimitait assez précisément la spécialité de leur contenu et leur interdisait en principe d'aborder les sujets de grande actualité.